Cancer du poumon : à Suresnes, la start-up Hepta Medical lève 5,7 millions pour sa sonde d’ablation thermique

Installée dans les labos de DocCity, la petite société travaille sur le développement d’une thérapie d’ablation thermique. Une solution alternative à la chirurgie pour laquelle la start-up vient d’obtenir 5,7 millions d’euros au terme d’une première levée de fonds.

Suresnes (Hauts-de-Seine), le 6 septembre. Thomas Bancel, PDG de la start-up Hepta Medical, travaille au développement d'une sonde d'ablation à micro-ondes flexible et compatible avec tout système de navigation pulmonaire. LP/David Livois
Suresnes (Hauts-de-Seine), le 6 septembre. Thomas Bancel, PDG de la start-up Hepta Medical, travaille au développement d'une sonde d'ablation à micro-ondes flexible et compatible avec tout système de navigation pulmonaire. LP/David Livois

    Et si l’issue du combat contre le cancer du poumon se jouait, en ce moment même, à Suresnes (Hauts-de-Seine) ? Installée depuis plus d’un an dans un des labos du campus santé DocCity, à deux pas de l’hôpital Foch, la start-up Hepta Medical vient de boucler une spectaculaire levée de fonds. La jeune société a récolté 5,7 millions d’euros pour développer le dispositif qu’elle a imaginé : une thérapie d’ablation thermique efficace pour le traitement du cancer du poumon à un stade précoce.

    Le dispositif consiste en une sonde d’ablation à micro-ondes, souple et flexible, qui s’adapte à un simple système de navigation pulmonaire tels que ceux utilisés pour les bronchoscopies ou les fibroscopies. La particularité de cette sonde ? Être équipée, à sa pointe, d’un capteur de température breveté qui offre un « monitoring » — c’est-à-dire un retour écran — au clinicien.