Suresnes : à l’hôpital Foch, le personnel de nuit réclame une revalorisation de 25 % de l’indemnisation
Climat social tendu à l’hôpital Foch, où une partie du personnel de nuit a répondu à l’appel à la grève lancé par deux organisations syndicales, la CGT et l’UNSA. Le personnel gréviste réclame une nette revalorisation. Une augmentation que la direction assure avoir déjà accordée, il y a un an.
Ça tousse à l’hôpital Foch. Et pas seulement dans les chambres de certains patients. Depuis fin mai, une partie du personnel de nuit de l’établissement hospitalier de Suresnes (Hauts-de-Seine) observe un long mouvement de grève. Infirmières et aides-soignantes réclament la revalorisation promise en 2023 par Élisabeth Borne, alors encore Première ministre, qui misait sur un « choc d’attractivité » pour recruter davantage de soignants.
Cet engagement pris par Matignon a été tenu et appliqué dans bon nombre d’hôpitaux publics avant d’être transposé dans les établissements de santé privés d’intérêt collectif (Espic). « C’est le cas dans les établissements comme Saint-Joseph mais pas à Foch » se désole-t-on dans les rangs de l’Unsa, qui a appuyé l’appel à la grève lancé par la CGT, deux organisations syndicales minoritaires au sein de l’établissement.