Suresnes : à l’hôpital Foch, le personnel de nuit réclame une revalorisation de 25 % de l’indemnisation

Climat social tendu à l’hôpital Foch, où une partie du personnel de nuit a répondu à l’appel à la grève lancé par deux organisations syndicales, la CGT et l’UNSA. Le personnel gréviste réclame une nette revalorisation. Une augmentation que la direction assure avoir déjà accordée, il y a un an.

Les syndicats CGT et Unsa de l'hôpital Foch de Suresnes ont déposé un préavis de grève le 22 mai. Depuis, le dialogue n'a pas repris entre la direction et le personnel gréviste. LP/Olivier Boitet
Les syndicats CGT et Unsa de l'hôpital Foch de Suresnes ont déposé un préavis de grève le 22 mai. Depuis, le dialogue n'a pas repris entre la direction et le personnel gréviste. LP/Olivier Boitet

    Ça tousse à l’hôpital Foch. Et pas seulement dans les chambres de certains patients. Depuis fin mai, une partie du personnel de nuit de l’établissement hospitalier de Suresnes (Hauts-de-Seine) observe un long mouvement de grève. Infirmières et aides-soignantes réclament la revalorisation promise en 2023 par Élisabeth Borne, alors encore Première ministre, qui misait sur un « choc d’attractivité » pour recruter davantage de soignants.

    Cet engagement pris par Matignon a été tenu et appliqué dans bon nombre d’hôpitaux publics avant d’être transposé dans les établissements de santé privés d’intérêt collectif (Espic). « C’est le cas dans les établissements comme Saint-Joseph mais pas à Foch » se désole-t-on dans les rangs de l’Unsa, qui a appuyé l’appel à la grève lancé par la CGT, deux organisations syndicales minoritaires au sein de l’établissement.