La résistante, le musicien soufi et le mystérieux jardin mémoriel de Suresnes

L’ouverture exceptionnelle de l’Universel Memorial Noor pendant tout l’été, chaque mardi, est l’occasion de découvrir l’histoire de Noor Inayat Khan, à qui est dédié ce temple des Hauts-de-Seine. Engagée dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été exécutée à 30 ans.

Suresnes (Hauts-de-Seine), le 16 juillet. La structure de l'Universel Memorial Noor est construite avec douze piliers, ayant la forme de coques, orientés selon les quatre points cardinaux. LP/Emma Sikli
Suresnes (Hauts-de-Seine), le 16 juillet. La structure de l'Universel Memorial Noor est construite avec douze piliers, ayant la forme de coques, orientés selon les quatre points cardinaux. LP/Emma Sikli

    Quelle est cette étrange structure en plein milieu du quartier pavillonnaire de Suresnes (Hauts-de-Seine) ? C’est sûrement la question que nombre de passants se posent devant l’Universel Memorial Noor, un lieu qui rend hommage à la mémoire de Noor Inayat Khan (1914 -1944), grande figure de la Résistance, et de sa famille. Depuis cette semaine, il est possible de connaître leur incroyable histoire puisque le jardin clos du sanctuaire de l’Universel ouvre son petit portail vert au public, tous les mardis après-midi jusqu’au 27 août.

    « Nous habitons dans cette rue depuis trente ans, mais nous n’avions jamais pu entrer à l’intérieur », se réjouit effectivement, ce mardi, l’un des premiers visiteurs, d’origine anglaise. « Vu de l’extérieur, on ne se rend pas compte de tout ce que cela représente. Le seul moyen, c’est de rentrer », invite le vice-président de l’association L’Universel, propriétaire du lieu.