Intoxication dans une école de Vanves : « L’eau potable n’est pas en question »
Suite à la survenue de troubles digestifs chez des enfants au sein de l’école Max-Fourestier, fin août, des analyses de l’eau ont été effectuées. L’eau chaude sanitaire serait en cause. Un traitement est prévu le week-end prochain. En attendant, des bouteilles d’eau sont distribuées.
Depuis la rentrée scolaire, la qualité de l’eau potable à l’école Max-Fourestier de Vanves interroge et inquiète les parents d’élèves. Le 28 août dernier, dans le cadre du centre de loisirs, plusieurs familles ont en effet alerté la mairie que leurs enfants avaient eu des vomissements durant la nuit.
Un certain nombre de mesures ont alors été prises par le service éducation, à savoir, l’analyse du repas de la veille par Sodexo, des analyses de l’eau de la base de loisirs de Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) où les enfants s’étaient rendus, et des robinets de l’école de Vanves. Une fois, les résultats reçus le 6 septembre, des bouteilles d’eau ont été mises à disposition par mesure de précaution et il a été déconseillé de boire l’eau des robinets.
Le réseau d’eau chaude sanitaire contaminé par des bactéries
Le maire (UDI), Bernard Gauducheau, se veut cependant rassurant. « L’eau potable n’est pas en question. Nous avons réalisé quatre analyses sur différents points de puisage dans l’école. Deux de ces points se sont révélés entièrement conformes aux normes de potabilité. Cela exclut donc toute pollution du réseau d’eau froide, qui est celui utilisé pour la consommation directe », détaille l’élu. Ce dernier assure par ailleurs que seul un enfant aurait été concerné par des troubles digestifs.
Toujours d’après les analyses, ce serait le réseau d’eau chaude sanitaire qui aurait été contaminé par des bactéries. « Ce réseau est alimenté par des ballons d’eau chaude instantanés, qui ne sont pas reliés à un système collectif, mais sont spécifiques à certaines zones de l’école », précise Bernard Gauducheau.
Les enfants restent approvisionnés en eau minérale jusqu’à ce vendredi. Une intervention par choc chimique appliqué sur le réseau d’eau chaude sanitaire est planifiée le week-end prochain, suivi d’un rinçage complet de l’ensemble des réseaux.
