L'homme abattu ne vivait pas dans le quartier

L'homme abattu ne vivait pas dans le quartier

    Une balle de 7.65 reçue à l'arrière du crâne. Pratiquée hier matin, l'autopsie du jeune homme de 18 ans abattu vendredi après-midi au Petit-Colombes confirme qu'un unique projectile l'a atteint à la tête. Si c'est l'arrière du crâne qui a été touché, c'est parce que la victime courait pour échapper à ses poursuivants, deux ou trois jeunes hommes selon le scénario que reconstitue le Service départemental de police judiciaire (SDPJ 92) en recoupant les témoignages. Trois jours après ce qui a tout l'air d'un règlement de comptes, les enquêteurs s'interrogent sur la cible visée. Ce garçon de 18 ans était-il vraiment celui que le ou les tireur(s) voulaient éliminer ? Originaire de Pointe-Noire au Congo, et non de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe comme nous l'avons écrit par erreur dans notre édition de lundi, la victime demeurait à Angers (Maine-et-Loire), n'était plus scolarisée et cherchait du travail, selon certains témoignages recueillis par la police. C'est pour cette raison que le jeune homme aurait gagné la région parisienne où il venait d'arriver. Il était hébergé par un copain dans le Val-de-Marne. Et jusqu'à présent, rien n'explique pourquoi il s'est retrouvé à Colombes, dans le quartier des Cotes-d'Auty où le business du shit engendre la guerre de territoires et ses règlements de compte.