Sèvres : un homme meurt dans l’incendie de son appartement

Le corps carbonisé de la victime, un homme de 73 ans, a été découvert par les secours sur une terrasse, devant l’immeuble. Un pompier a en outre été blessé lors de l’intervention, ce mercredi soir.

Illustration. Les sapeurs-pompiers ont d'abord assuré l'évacuation de l'immeuble. Une évacuation compliquée par la prise en charge d'un locataire paraplégique. LP/Olivier Boitet
Illustration. Les sapeurs-pompiers ont d'abord assuré l'évacuation de l'immeuble. Une évacuation compliquée par la prise en charge d'un locataire paraplégique. LP/Olivier Boitet

    Soirée tragique à Sèvres. Mercredi, peu avant 21h30, un homme est mort dans l’incendie de son logement, un petit appartement au rez-de-chaussée d’un immeuble de quatre étages, situé rue des Chapelles.

    À l’arrivée des secours et des effectifs de police, la victime, un homme de 73 ans, avait déjà succombé à ses graves blessures. « Son corps carbonisé a été découvert sur une terrasse, à l’extérieur de l’immeuble » confie une source policière.

    Avant de tenter de maîtriser l’incendie, les sapeurs-pompiers ont procédé à l’évacuation de l’immeuble et la mise en sécurité des locataires contraints d’enfiler des cagoules d’évacuation d’urgence, autrement appelés cagoule de fuite. Les soldats du feu ont notamment dû assurer la prise charge d’un habitant paraplégique, bloqué dans son logement situé au 1er étage. Incommodé par l’inhalation de fumée, ce dernier a été transporté à l’hôpital des Quatre-Villes, à Saint-Cloud. Si le sinistre n’a pas fait d’autres victimes parmi les résidents, un soldat du feu, victime d’hyperthermie au cours de l’intervention, a été emmené à l’hôpital Percy, à Clamart.

    La piste accidentelle privilégiée

    Reste à déterminer l’origine exacte de l’incendie. Selon nos informations, l’appartement où les premières flammes sont apparues n’était plus alimenté en gaz. « Il était coupé depuis deux semaines après des manœuvres dangereuses du locataire avec sa gazinière, précise la même source policière. Depuis, ce dernier faisait chauffer ses aliments en faisant du feu dans un récipient où il mettait du papier et du bois. »

    Les prélèvements effectués sur place n’ont pas permis de déceler de traces d’accélérateur de combustion, ce qui semble confirmer la piste accidentelle.