JO 2024, Marathon pour tous : la côte du Pavé-des-Gardes, anatomie d’un mur
Sur tout le tracé du marathon olympique, une difficulté a retenu l’attention de tous, dans les Hauts-de-Seine. Une côte raide et inédite dans le tracé d’un 42 km, qui s’embarrasse rarement de pentes cumulant cette longueur et inclinaison. Voici en détail cette « côte infernale ».
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/X5FWCDXHPRGHRPSQWNJXIEX3FM.jpg)
Elle apparaît, au loin, à la sortie de Chaville (Hauts-de-Seine), après le franchissement du kilomètre 28. Un bout de la départementale 181 qui prend la forme d’un toboggan raide, dont il est encore impossible d’apercevoir le bout. Et qu’il va s’agir de remonter. Voici enfin la côte du Pavé-des-Gardes, difficulté importante du parcours du marathon olympique, qui a acquis, depuis le dévoilement du tracé pour les JO de Paris, le statut d’icône redoutée au profil meurtrier.
C’est que l’épreuve du marathon en général, si elle s’autorise parfois un peu de dénivelé, convie rarement d’aussi jolies grimpettes. Au menu : 700 m de bitume montant, avec des mensurations à faire blêmir les amateurs de plat, soit une moyenne de 10 % d’inclinaison, avec certains courts segments qui se payent le luxe d’aller jusqu’à 15 %.
