Attaques à Arras et Bruxelles : territoire, combattants, capacité d’attaque… que reste-t-il de Daech ?

Privée de territoire depuis 2019 au Proche-Orient, l’organisation djihadiste n’a pas disparu pour autant. Et continue d’inspirer des terroristes en Europe, comme à Arras ou à Bruxelles.

Malgré la perte de son territoire au Proche-Orient, Daech n'a pas disparu. (illustration) AFP / Delil Souleiman
Malgré la perte de son territoire au Proche-Orient, Daech n'a pas disparu. (illustration) AFP / Delil Souleiman

    Il n’a jamais vraiment disparu. Affaibli et passé au second plan sur la scène internationale, avec la guerre en Ukraine et, désormais, l’attaque du Hamas contre Israël, Daech a cruellement rappelé son existence à l’Europe. Son nom y a été associé à deux attaques perpétrées à quelques jours d’intervalle. D’abord, vendredi, dans un lycée d’Arras, où Mohammed Mogouchkov a poignardé à mort un professeur de français. Puis à Bruxelles, lundi soir, où deux Suédois ont été tués en pleine rue par Abdesalem L. Les deux hommes - un Russe de 20 ans, pour le premier, et un Tunisien de 45 ans, pour le second - se sont tous deux réclamés de l’organisation djihadiste, qui n’a plus revendiqué d’attentat sur le sol européen depuis plusieurs années.