Baromètre de l’immobilier dans l’Oise : ces territoires qui résistent encore et toujours à la hausse des prix
Alors que le marché immobilier du département demeure très attractif, une frange à l’extrême nord du territoire, le long de la frontière avec la Somme, résiste à cette envolée des prix. Une situation qui fait notamment l’affaire des primo-accédants... et des investisseurs.
Notre dossier d’avril sur l’évolution des prix
- Île-de-France : à Paris, les petites surfaces ne font plus recette
- A Paris, dans le XVIIIe arrondissement, les prix baissent
- Hauts-de-Seine : à Garches, les maisons avec jardin restent prisées par les acheteurs de l’ouest parisien
- Seine-Saint-Denis : à Saint-Ouen, les appartements passent la barre des 7000 euros le mètre carré
- Val-de-Marne : à Saint-Maurice, aux portes de Paris, des prix en légère baisse et de belles négociations
- Val-d’Oise : les prix continuent de monter à Enghien-les-Bains, «une ville qui se détache du lot»
- Yvelines : agrandir sa maison, la solution pour «gagner une pièce en plus»
- Essonne : dénicher une maison à moins de 200 000 euros, c’est possible !
- Seine-et-Marne : attractif et accessible, Melun est dopé par les nombreuses constructions
À chacun de nos baromètres immobiliers mensuels, le constat demeure : l’Oise, profitant notamment de sa proximité avec le grand voisin francilien, voit ses prix monter en flèche sur le marché. Depuis deux ans, la hausse observée sur l’ensemble du département serait de près de 15 %. Et cette tendance devrait se poursuivre dans les prochaines années. Les raisons sont connues : quête d’un cadre de vie plus vert au lendemain des confinements, développement du télétravail, accès rapide…
Beauvaisis, Clermontois, Compiégnois, Valois, sud Oise… Tous les secteurs profitent, à divers degrés, de cette tendance. Tous ? Non. Car une vaste frange du territoire, à l’extrême nord du département, s’étendant de Quincampoix-Fleuzy, à l’ouest, jusqu’à Guiscard à l’est, semble — encore — résister à cette hausse continue des prix.
