Dans l’Oise, les cambrioleurs braquent deux magasins d’achat-vente de produits d’occasion la même nuit

À deux heures d’intervalles, deux enseignes de vente d’occasion, à Chambly et à Saint-Maximin, ont été la cible de malfaiteurs au cours de la nuit de samedi à dimanche. Probablement l’œuvre d’une même équipe de cambrioleurs.

Saint-Maximin (Oise), dimanche 7 juillet. Dans la nuit, le magasin Easy Cash a été la cible d'un cambriolage. LP/Hervé Sénamaud
Saint-Maximin (Oise), dimanche 7 juillet. Dans la nuit, le magasin Easy Cash a été la cible d'un cambriolage. LP/Hervé Sénamaud

    C’est une inhabituelle activité qui animait, ce dimanche après midi, les abords du magasin Easy Cash de la zone commerciale de Saint-Maximin (Oise). « Nous sommes fermés », précise l’une des employées lorsque l’on s’approche de l’enseigne aux portes grandes ouvertes. Le magasin est bien fermé au public, comme chaque dimanche, mais la raison pour laquelle on s’affaire à l’intérieur, c’est parce que des cambrioleurs se sont introduits à l’intérieur dans la nuit de samedi à dimanche.

    « C’est la troisième fois que cela nous arrive, soupire le gérant d’un air las. Ils ont soulevé le rideau de fer et forcé la porte. On n’a pas encore évalué le préjudice mais ils n’ont pas pu s’emparer des objets les plus chers qui sont mis en sécurité. On a l’impression que les magasins comme le nôtre sont particulièrement visés en ce moment. Le Easy Cash de Chambly a été visité mercredi dernier et la même nuit que nous, c’est le Cash Converters de Chambly qui a été ciblé. »

    Un troisième magasin braqué cette semaine

    Avec deux vols similaires la même nuit à une vingtaine de kilomètres de distance, la probabilité d’une seule et même équipe de malfaiteurs apparaît comme la plus vraisemblable.



    « Le mode opératoire est similaire, il est effectivement probable qu’il s’agisse des mêmes personnes qui ont agi sur ces deux magasins entre 1 heure et 3 heures du matin », résume un enquêteur de la gendarmerie. Dans les deux affaires une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces raids nocturnes visant des magasins de ventes d’occasion, notamment dans le domaine de la téléphonie et de l’électroménager.