Après un an d’actions, où en est la révolution industrielle de la Picardie Verte ?

Aidée par des subventions, la collectivité avait pour objectif de développer diverses actions, notamment en faveur de l’environnement.

 Illustration. Un avion avait survolé les communes de la Picardie Verte pour effectuer des relevés thermographiques des bâtiments.
Illustration. Un avion avait survolé les communes de la Picardie Verte pour effectuer des relevés thermographiques des bâtiments. ARC

    Plantations de haies, chauffage collectif, rénovations de bâtiments, thermographie aérienne… Depuis maintenant un an, de nombreuses actions ont eu lieu en Picardie Verte (CCPV). Le territoire est bénéficiaire de fonds provenant de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de la région pour développer, en trois ans, des actions économiques, écologiques et sociales. C'est le premier territoire picard à profiter de ce contrat d'objectifs, chargé de lancer « la troisième révolution industrielle ».

    Des travaux d'isolation dans 146 foyers

    Il y a d'abord la réussite de la thermographie aérienne : 1 100 personnes se sont déplacées pour découvrir les performances de l'isolation de leur toit. Depuis, 146 foyers auraient réalisé des travaux pour réduire les pertes énergétiques de leurs logements. L'objectif de 320 foyers — sur les 13 000 de la CCPV — devrait être atteint à la fin des trois ans, et surtout réévalué.

    L'objectif de changement de 2 000 points d'éclairage public sur trois ans a lui aussi été validé en un an. De même, un réseau de chaleur communal fonctionnant au bois, à Songeons, et une chaudière à biomasse pour les bâtiments publics, à Formerie, doivent faire l'objet d'études. Si c'est jouable, les élus s'y pencheront. Tout comme l'aide à l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments publics, qui pourraient être financés par des investisseurs privés, comme les habitants de la CCPV.

    « Malheureusement, que ce soit une cuisine de restauration collective pour toute la CCPV, des transports collectifs et surtout écologiques, nous ne pouvons aller jusqu'au bout en raison de contraintes du territoire », regrette Patrick Périmony, vice-président chargé du développement durable à la CCPV.