Résistants « tueurs de femmes » : pourquoi Laigneville, dans l’Oise, ne commémore pas la Libération
Le village a été libéré par les forces alliées le 31 août et le 1er septembre 1944. Mais comme chaque année, aucune cérémonie du souvenir n’a lieu. La raison ? Certaines versions de l’histoire racontent des violences.
Gerbes de fleurs, drapeaux tricolores, anciens combattants au garde à vous. Cette semaine, les villes et villages commémoraient la Libération de l’Oise lors de la Seconde Guerre mondiale, survenue entre le 28 août et le 2 septembre 1944.
Pourtant, comme lors des années précédentes, une ville n’a pas connu de cérémonie officielle au pied de son monument aux morts. On ne parle pas ici d’un de ces petits hameaux de quelques dizaines d’habitants qui peuplent la campagne oisienne mais de Laigneville, dans le sud du département, qui compte un peu moins de 5 000 habitants. La raison de cette célébration passée sous silence ? Les événements survenus lors du 1er septembre 1944 qui ont depuis créé, selon le maire, Christophe Dietrich, une véritable « chape de plomb » sur la commune.