Jeux paralympiques : comment la rentrée scolaire sera perturbée dans une centaine d’établissements d’Île-de-France

Prévus du 28 août au 8 septembre, les Jeux paralympiques viendront se heurter avec la période de rentrée scolaire (du 2 au 7 septembre). Quelques aménagements sont ainsi à prévoir pour les établissements proches des sites de compétition.

La rentrée scolaire sera quelque peu perturbée par la tenue des Jeux paralympiques en Île-de-France. (illustration) LP/Philippe Lavieille
La rentrée scolaire sera quelque peu perturbée par la tenue des Jeux paralympiques en Île-de-France. (illustration) LP/Philippe Lavieille

    Si certains Franciliens comptent fuir la capitale cet été pour ne bas subir les quelques désagréments liés aux Jeux olympiques, ils risquent de ne pas avoir le choix en septembre. Les Jeux paralympiques se dérouleront en effet en même temps que la rentrée, du 28 août au 8 septembre. Compte tenu des périmètres de sécurité instaurés, le retour en classe des élèves sera perturbé dans certains établissements des académies de Paris, Créteil et Versailles.

    45, privés et publics, ont été identifiés par les autorités comme se trouvant dans une zone de circulation motorisée interdite (périmètre « rouge »), nécessitant un Pass Jeux. 36 autres se situent dans une zone de circulation régulée (périmètre bleu), aux justificatifs de circulation libres.

    Paris au cœur du dispositif

    La préfecture d’Ile-de-France a recensé 91 établissements scolaires impactés à Paris, qui dispose de nombreux sites utilisés pour les compétitions paralympiques : Arena Bercy (XIIe arrondissement), parc des expositions Porte de Versailles, Arena Porte de la Chapelle, Champ-de-Mars, Invalides, Roland Garros. 11 établissements se situent en zone rouge, 33 en zone bleue et 47 hors périmètre de restriction d’accès mais « potentiellement concernées par des perturbations dans les transports en commun ». Les horaires habituels (8h20) de cours seront respectés dans les écoles primaires. Les personnels encadrants seront, eux, invités à anticiper leur arrivée avant 8 heures afin de ne pas encombrer les transports en commun sur le créneau le plus saturé. Concernant le second degré, des aménagements « au cas par cas » sont prévus.

    En Seine-Saint-Denis, 3 établissements fortement touchés

    La Seine-Saint-Denis est surtout concernée car elle abrite le village olympique. Seuls trois établissements scolaires seront donc impactés, mais « de manière significative » durant la première semaine de rentrée, indique la préfecture de région. Le collège Dora-Maar, à Saint-Denis, situé au cœur du village paralympique, sera délocalisé temporairement dans une école élémentaire inoccupée et située à proximité. Les élèves des écoles élémentaires Henri-Barbusse et Claude-Dilain, à Clichy-sous-Bois, « seront pris en charge à l’extérieur de la classe, les 3, 5 et 6 septembre, par leurs enseignants et des intervenants de la municipalité pour participer à des activités qui se dérouleront dans les structures culturelles de la ville ou se rendre sur les sites paralympiques. Les élèves des classes maternelles de ces deux écoles seront pour leur part tous accueillis à l’école maternelle Henri-Barbusse », précise la préfecture.

    Circulation difficile dans l’académie de Versailles

    Les Yvelines et les Hauts-de Seine seront le théâtre d’épreuves paralympiques. Dans le premier département, l’interdiction de la circulation sur la D10 dans le sens Versailles - Saint-Cyr et sur la D7 risque de rendre difficile l’accès à une vingtaine d’établissements. Des aménagements d’horaires ont donc été définis. Les départs y seront anticipés à 16 heures dans le premier degré et à 15 heures dans le second degré.

    Enfin, à Asnières, Boulogne-Billancourt, Clichy, Courbevoie, Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Nanterre, Puteaux, Vanves et Villeneuve-la-Garenne, l’arrivée des enseignants du premier degré est conseillée avant 8 heures, et les arrivées échelonnées des élèves sont recommandées dans le second degré, en évitant le créneau 8 heures - 10 heures « autant que possible » pour les premières journées d’accueil.