Propreté à Paris : les maires d’arrondissement réclament davantage d’autonomie et de moyens

Depuis deux ans, conformément à une promesse d’Anne Hidalgo, la Ville délègue certaines interventions de terrain, comme le dégraffitage, aux maires d’arrondissement. Insuffisant pour ces élus, qui dénoncent une décentralisation de façade, notamment sur les questions de budget ou de moyens humains.

La Ville de Paris compte 7 500 agents affectés à la Direction de la propreté et de l'eau (DPE), pour un budget de fonctionnement global estimé à 660 millions d'euros en 2023 (Illustration). LP/Aurélie Audureau
La Ville de Paris compte 7 500 agents affectés à la Direction de la propreté et de l'eau (DPE), pour un budget de fonctionnement global estimé à 660 millions d'euros en 2023 (Illustration). LP/Aurélie Audureau

    C’était l’un des objectifs annoncés de la Ville de Paris au début du second mandat d’Anne Hidalgo (PS). Donner davantage de pouvoirs aux maires d’arrondissement afin d’améliorer les opérations de nettoyage de l’espace public, en partant des remontées de terrain effectuées par les élus et en fonction des problématiques locales.

    Régulièrement remise sur la table par des maires toujours plus demandeurs de responsabilités, cette décentralisation a été enclenchée en 2021, à l’initiative de Colombe Brossel, ancienne adjointe chargée de la propreté de l’espace public aujourd’hui sénatrice (PS). L’élue avait alors « délégué aux maires d’arrondissement un certain nombre de prestations en matière de propreté », notamment sur les opérations d’enlèvement de graffitis.