« Tout le monde a tiré leçon de la désunion » : à Marseille, droite et centre se rêvent unis aux municipales

De Renaissance à Horizons en passant par LR, les principales figures locales font rentrée commune, avec l’espoir de poser les bases d’une union durable en vue de reconquérir la cité phocéenne en 2026.

Le patron de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier (ex-LR passé Renaissance) et la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal (ex-LR désormais DVD), ici en juin 2023, seront présents vendredi aux Universités d'été pour Marseille. AFP/pool/Nicolas Tucat
Le patron de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier (ex-LR passé Renaissance) et la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal (ex-LR désormais DVD), ici en juin 2023, seront présents vendredi aux Universités d'été pour Marseille. AFP/pool/Nicolas Tucat

    Il y a des exploits qu’il fait bon ne pas réitérer. Lors des dernières élections municipales de 2020, la droite et le centre avaient réussi l’impensable : perdre la ville de Marseille. Ambitions concurrentes, rancœurs… des voix qui s’éparpillent jusqu’au deuxième tour, et c’est ainsi que feu Jean-Claude Gaudin avait été contraint de laisser les rênes de la ville des Bouches-du-Rhône qu’il gardait jalousement depuis 1995 à une gauche unie qui n’en demandait pas tant.

    Il reste un peu moins de deux ans avant les prochaines municipales, prévues en 2026, et le landerneau politique centre-droitier s’active d’ores et déjà pour s’éviter un nouveau spectacle d’incompréhensibles divisions. Et, surtout, il ne s’agit plus de conserver la ville, mais de tenter d’en déloger son nouvel occupant, le socialiste Benoît Payan et son Printemps marseillais.