Bussy-Saint-Georges : le maire Yann Dubosc prêt à défendre son bilan

Candidat déclaré à sa succession dans un an, le maire LR de Bussy présentera un bilan de son dernier programme aux habitants d’ici la fin du mois.

 Bussy-Saint-Georges, lundi 4 février 2019. Le maire Yann Dubosc affirme qu’à Bussy, « on est constamment en campagne ».
Bussy-Saint-Georges, lundi 4 février 2019. Le maire Yann Dubosc affirme qu’à Bussy, « on est constamment en campagne ». LP/Alexandre Métivier

    « Nous sommes en campagne constamment à Bussy-Saint-Georges », glisse dans un sourire le maire de Bussy-Saint-Georges Yann Dubosc (LR). Lors de ses vœux le 17 janvier, il avait été l'un des premiers dans le département à se déclarer candidat à sa succession.

    Élu maire en décembre 2016 lors de municipales partielles, il est entré « en mode campagne. Il n'y a plus de doute possible. Rien n'arrive par hasard. On ne me fera pas croire que l'affaire du centre d'accueil des migrants n'était pas préméditée. Les anciens maires sont toujours présents, lance-t-il. Nous allons nous projeter sur les quinze ans à venir. Je pense que c'est rassurant pour les électeurs. Ils choisiront en leur âme et conscience. »

    « Le maire sortant a l'investiture »

    D'ici fin février, il présentera un document sur son bilan. « Nous avions 130 engagements, 84 % sont réalisés et le reste est en cours », affirme-t-il. Élu maire en étant UDI, Yann Dubosc avait démissionné de son poste d'adjoint de Chantal Brunel (LR) en septembre 2016. Il est désormais LR lui aussi.

    « Le maire sortant a l'investiture du groupe. Chantal Brunel est affaiblie politiquement mais elle bouge car c'est son ADN. Il ne faut pas la négliger, elle a des réseaux mais elle n'attaque que Yann Dubosc. C'est personnel, elle a une revanche à prendre », pense-t-il. « Je n'ai pas de revanche à prendre et il n'a pas entendu ce qu'a dit Valérie Lacroute qui indiquait que s'il y a deux candidats LR, il n'y a pas d'investiture, répond Chantal Brunel. C'est beaucoup trop tôt de parler des municipales. »

    Quand à une candidature LREM qui ne fait plus guère de doute, Yann Dubosc ne se montre pas inquiet : « Ça ne me fait pas peur. Il y a une dimension différente des élections présidentielles ou législatives. Le jeu est ouvert mais je n'ai pas peur de la compétition. »