Centrale solaire, géothermie… Disneyland Paris veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre

Le parc d’attractions vient d’annoncer son objectif de diminuer de 46 % ses émissions d’ici à 2030. Disneyland Paris dévoile ainsi le lancement des travaux d’une thermofrigopompe, quelques mois après avoir achevé la plus grande centrale solaire à ombrières photovoltaïques d’Europe.

Avec 82 000 panneaux photovoltaïques installés sur son parking visiteurs, Disneyland Paris dispose désormais de la plus grande centrale solaire à ombrières d'Europe (au centre). DR.
Avec 82 000 panneaux photovoltaïques installés sur son parking visiteurs, Disneyland Paris dispose désormais de la plus grande centrale solaire à ombrières d'Europe (au centre). DR.

    Sur le bâtiment gris de la station d’épuration, un dessin coloré de Jacques la Crevette, un personnage du dessin animé « Le Monde de Nemo », détonne sous le ciel nuageux. Même dans les coulisses, situées à l’écart du parc de Chessy (Seine-et-Marne), ce détail rappelle que nous sommes bien à Disneyland Paris. C’est d’ailleurs l’un des premiers parcs à thème d’Europe à avoir construit sa propre station d’épuration, dès 2013.

    Depuis, la direction mène d’autres projets afin de diminuer son empreinte carbone. Elle annonce ainsi les travaux d’une thermofrigopompe ― une machine frigorifique qui permet à la fois de produire de la chaleur et du froid ― qui réduirait de 9 % ses émissions de gaz à effet de serre. D’ici à 2030, elle avance même son objectif de baisser ses émissions globales de 46,2 %. En décembre, s’est achevé le chantier de sa centrale solaire à ombrières photovoltaïques, la plus grande d’Europe. Fin 2023, le complexe a utilisé pour la première fois des sapins de Noël en pot réutilisables plusieurs années de suite.