Coulommiers : un jeune jugé devant la cour criminelle départementale pour le viol d’une octogénaire

Un sans-domicile-fixe comparaît ce jeudi et ce vendredi devant la cour criminelle départementale de Seine-et-Marne, composée de cinq juges professionnels, dont c’est la première session. L’agression, qui s’était déroulée à hauteur d’un parking souterrain à Coulommiers, remonte à la nuit du 29 octobre 2021.

Melun. La cour criminelle départementale de Seine-et-Marne se tiendra avec cinq magistrats professionnels et sans jury populaire. (Ilustration) LP/Sophie Bordier
Melun. La cour criminelle départementale de Seine-et-Marne se tiendra avec cinq magistrats professionnels et sans jury populaire. (Ilustration) LP/Sophie Bordier

    C’est pour une agression particulièrement violente et traumatisante pour la victime qu’un jeune homme comparaît, ce jeudi et ce vendredi, devant la cour criminelle départementale de Seine-et-Marne, à Melun. L’accusé, âgé de 26 ans, est jugé pour le viol d’une personne vulnérable. Des faits commis en octobre 2021, à Coulommiers, à l’encontre d’une femme à l’époque âgée de 84 ans, souffrant de troubles cognitifs. Pour ce crime, l’accusé encourt une peine de vingt ans de réclusion criminelle.

    Il sera jugé non pas par une cour d’assises traditionnelle composée en partie de jurés mais par cinq juges professionnels. Presque une première en Seine-et-Marne puisque la cour criminelle départementale aura ouvert sa première session en début de semaine. Une juridiction expérimentée depuis trois ans dans quinze départements français, qui se généralise depuis janvier 2023 sur tout le territoire. Avec pour objectif de désengorger les cours d’assises, qui croulent sous des stocks de procédures, et éviter — en matière de viols —, d’éventuelles requalifications en délits (autrement appelées correctionnalisations).