Fontainebleau : c’est parti sur le sentier VTT

Après deux ans de travaux, le premier sentier a été officiellement inauguré, pour la plus grande joie des vététistes. Attention, la piste, classée rouge, est exigeante.

 Fontainebleau, dimanche après-midi. L’inauguration effectuée, les vététistes se sont engouffrés sur le premier sentier consacré aux VTT du massif forestier.
Fontainebleau, dimanche après-midi. L’inauguration effectuée, les vététistes se sont engouffrés sur le premier sentier consacré aux VTT du massif forestier. LP/Sylvain Deleuze

    Les premiers mètres donnent le ton. Une légère descente avant une montée, assez cassante entre les rochers. Le premier sentier VTT de la forêt de Fontainebleau, aménagé par l'Office national des forêts (ONF) et la Mountain bikers foundation Fontainebleau notamment, n'est pas classé rouge pour rien.

    Dimanche, une cinquantaine de vététistes se sont engouffrés sur ce sentier de 8 km, sitôt la liane de lierre tranchée d'un coup de hache. Une tradition de l'ONF.

    « C'est l'aboutissement de deux ans de travail mais aussi le début d'une nouvelle aventure avec la création de futurs sentiers », explique Emmanuel Buron, représentant de la Mountain bikers foundation Fontainebleau. « C'est une étape importante, notamment pour la cohabitation entre randonneurs et vététistes », se réjouit le maire (LR) de la ville impériale, Frédéric Valletoux.

    « On y trouve des rochers, du sable, des sauts… »

    Le sentier fait vite le bonheur des vététistes. « Cela représente bien les difficultés que l'on rencontre dans la forêt, juge Arthur, un jeune homme venu avec son père de Bourron-Marlotte qui a déjà arpenté la piste. On y trouve des rochers, du sable, des sauts, des montées cassantes… »

    « Nous avons pu faire un sentier qui nous faisait envie, avec des difficultés bien spécifiques, décrit Étienne, membre de l'association Les Dérailleurs qui a participé à la création de la piste. Le résultat est à la hauteur de nos espérances. »

    Pour une première piste, il vaut mieux s'équiper au minimum d'un casque et de gants. « Surtout, il faut prendre son temps quand on ne la connaît pas. Cela peut être chaud », explique Laurent, des Dérailleurs, à trois amis venus spécialement des Hauts-de-Seine pour l'essayer.

    « C'est un vrai challenge, tout en s'amusant », avoue Maud. D'ailleurs, l'un des participants s'est déboîté le coude lors d'une chute.