« La course de lévriers est en train de mourir » : au cœur du dernier cynodrome d’Île-de-France

À Liverdy-en-Brie (Seine-et-Marne), des chiens s’affrontent ce samedi et ce dimanche sur les pistes, sous le regard du public et des aficionados. L’occasion de faire le point sur une discipline méconnue et en perte de vitesse, qui cherche à reprendre du poil de la bête.

Liverdy-en-Brie, ce samedi. Les lévriers participant aux courses dans les cynodromes se font de plus en plus rares. LP/Sébastien Roselé
Liverdy-en-Brie, ce samedi. Les lévriers participant aux courses dans les cynodromes se font de plus en plus rares. LP/Sébastien Roselé

    Le camion de l’agriculteur arrose la piste circulaire de sable fin alors que les juges et les propriétaires des chiens déjeunent avant de reprendre les courses. Chacun dans son rôle, après la pause méridienne. Ce samedi et ce dimanche au cynodrome de Liverdy-en-Brie, commune de 1 300 habitants à 40 km au sud de Meaux (Seine-et-Marne), des lévriers font la course. Cette rencontre compte pour le Championnat de France.

    Las, en cette fin de matinée, un seul animal fait le tour de la piste, alors qu’ils peuvent être jusqu’à six. L’animal poursuit un leurre, lui-même tracté par un moteur monté sur un rail circulaire. Il existe deux types de courses de lévriers à travers le monde. L’une où le leurre est tracté par un câble avec des poulies en quinconce, obligeant les canidés à courir en zigzag. Ces épreuves demeurent assez fréquentées.