L’agresseur avait fracassé le crâne d’une promeneuse au marteau avec l’intention de la violer : perpétuité requise
Ce vendredi s’achève le procès de Frédéric Houdin, 37 ans, devant la cour d’assises de Seine-et-Marne. En 2021, il avait très grièvement blessé à coups de marteau une femme, alors âgée de 57 ans, se promenant sur le bord du canal du Loing. Incarcéré pour viol à Melun, il était en permission de sortie.
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« Si je paraissais dangereux, c’était pour ne pas avoir à contraindre physiquement une personne pour la violer. Je n’avais aucune intention d’attenter à sa vie. » Pour paraître dangereux, Frédéric Houdin 37 ans, a choisi un marteau de charpentier. Mais le 31 mai 2021, lorsqu’il agresse Caroline (le prénom a été changé), 57 ans, sur le chemin de halage du canal du Loing, à La Genevraye, en Seine-et-Marne, il frappe à de multiples reprises pour fracasser le crâne de sa victime. Au moment de l’agression, il était en permission de sortie. Il purgeait à la prison de Melun, une peine de dix ans de réclusion criminelle pour viol.
Ce vendredi 3 mai, son procès devant la cour d’assises de Seine-et-Marne, à Melun, touche à sa fin pour « tentative de meurtre ». Pour ces faits, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité car en état de récidive légale. « Vous ne cassez pas le crâne de quelqu’un avec un marteau avec une autre intention que celle de tuer », assène l’avocate générale, Quitterie Cesari. Après deux journées de débats très denses, elle requiert la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de vingt ans.
