Jégo trouve cela « étrange », Chéron se «réjouit» : à Montereau, le résultat des municipales confirmé

Le Conseil d’État valide les élections de juin 2020. Toutefois, il épingle des éléments de la campagne de James Chéron, maire (UDI) sortant réélu face à son prédécesseur, Yves Jégo (SE), qui contestait le scrutin.

Montereau-Fault-Yonne, le 28 juin 2020. James Chéron et les membres de sa liste savourent leur victoire dans les rues de la ville. Quinze mois plus tard, le Conseil d'Etat a confirmé les résultats du second tour, malgré le recours intenté par l'ancien maire Yves Jégo. LP/Faustine Léo
Montereau-Fault-Yonne, le 28 juin 2020. James Chéron et les membres de sa liste savourent leur victoire dans les rues de la ville. Quinze mois plus tard, le Conseil d'Etat a confirmé les résultats du second tour, malgré le recours intenté par l'ancien maire Yves Jégo. LP/Faustine Léo

    La liste menée par le maire sortant, James Chéron (UDI), élue le 28 juin 2020, est définitivement installée à la mairie de Montereau-Fault-Yonne. Plus aucun recours n’est possible, maintenant que le Conseil d’État a rejeté le pourvoi interjeté par l’ancien député et maire, Yves Jégo (SE), lui aussi en lice dans ces élections face à celui avec qui il formait la majorité municipale jusqu’en novembre 2019.

    Le juge administratif suprême a considéré, comme l’avait jugé, en première instance, le tribunal administratif de Melun en mars dernier, que la mise en place de cinq bons d’achat de 10 euros par enfant scolarisé dans les écoles primaires, soit une dépense de 124 000 euros par la mairie, ne « présente pas le caractère de propagande électorale ». « La communication s’est bornée à informer les habitants et à identifier les commerces participants. La mention de cette opération sur le site personnel (Facebook) de James Chéron n’est pas constitutive de fraude électorale », estime le Conseil d’État.