Montereau : une affaire de dégradations, violences et vol, sur fond de guerre des maires, devant la justice

« Qui s’y frotte s’y pique. » Telle est la devise du journal Le Hérisson du Confluent. Un cadre de la mairie de Montereau comparaissait ce jeudi devant le tribunal de Fontainebleau pour répondre de dégradations, violences et vol aux dépens d’une journaliste de ce mensuel. Le procureur a requis à l’encontre du prévenu entre dix et douze mois de prison avec sursis.

Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), le 16 mai 2024. La journaliste Gisèle Le Guen qui écrit dans le mensuel Le Hérisson du Confluent avait subi sept jours d'incapacité totale de travail pour stress post-traumatique après la venue de Brahim O. dans son local professionnel. LP/Sophie Bordier
Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), le 16 mai 2024. La journaliste Gisèle Le Guen qui écrit dans le mensuel Le Hérisson du Confluent avait subi sept jours d'incapacité totale de travail pour stress post-traumatique après la venue de Brahim O. dans son local professionnel. LP/Sophie Bordier

    Une atteinte à la liberté de la presse sur fond de guerre des clans, entre celui de James Chéron (UDI), actuel maire de Montereau (Seine-et-Marne) d’un côté et, de l’autre, celui de son prédécesseur Yves Jégo (ex UDI), a occupé le tribunal correctionnel de Fontainebleau ce jeudi matin.

    Dans le rôle du prévenu, Brahim O., 48 ans, ancien directeur chargé de la jeunesse à la mairie de Montereau, actuellement chargé de mission auprès des bailleurs sociaux et chargé commercial au Majestic, la salle de spectacles. Dans celui de la plaignante, la journaliste Gisèle Le Guen (ancienne journaliste du Parisien 77) qui tient la chronique locale du journal Le Hérisson du Confluent.