Seine-et-Marne : les chiens aussi ont leur place au Salon de l’agriculture

Treize éleveurs et particuliers de Seine-et-Marne participent au concours général agricole avec leur chien.

 Paris, salon de l’agriculture, ce mercredi. Dominique Alfaro et Moka du Basque, son épagneul de Munster, en compétition au salon de l’agriculture
Paris, salon de l’agriculture, ce mercredi. Dominique Alfaro et Moka du Basque, son épagneul de Munster, en compétition au salon de l’agriculture DR

    Moka du Basque aurait préféré aller courir les bécasses et autres perdrix autour de Chalautre-la-Grande. Mais cette épagneule du Munster, championne de France de gibier tiré en 2017, a été conviée à parader lors du Salon de l'agriculture. A l'opposé du bâtiment qui abrite les vaches, les moutons et les cochons, les chiens et les chats ont tout un espace qui leur est consacré.

    Nos compagnons à quatre pattes font en effet partie intégrante de la vie de la ferme. « La France est le 3e plus grand pays producteur de chiens de race, avec 235 000 chiots enregistrés par an auprès de la société centrale canine, rappelle Anne-Marie Class, une des juges des concours. Etre ici, c'est prestigieux. Les chiens qui viennent ont déjà remporté des épreuves auparavant. Gagner le concours général agricole, c'est le summum ».

    Treize éleveurs ou particuliers de Seine-et-Marne participent aux diverses épreuves organisées tout au long des neuf jours. Gérard Touratier de Saint-Fargeau-Ponthierry est arrivé troisième dans sa catégorie avec son Finnois de Laponie, Lappeeranta Loukko d'Arvela.

    « Je vois bien que Moka adore ça ! »

    Ce mercredi, accompagnée de sa propriétaire Dominique Alfaro, Moka, petite chienne de trois ans, participait au concours de sa catégorie. « Nous passons devant un jury qui regarde sa morphologie, explique-t-elle. Le chien doit être bien posté sur ces quatre pattes. C'est tout un art. Il faut défiler comme un top model. Moi je n'ai pas trop pris le temps d'apprendre, alors je ne sais pas trop bien faire. J'aime surtout lui faire des câlins ». Moka n'a donc pas remporté de prix cette fois, mais peu importe.

    Dominique Alfaro et son mari participent à ces concours pour acquérir de la notoriété pour leur chien et donc ses chiots. Mais aussi pour « s'amuser et être au grand air ». Dans ces épreuves que le salon ne peut reproduire faute de prés, les chiens vont trouver le gibier caché. Le couple se fait aider par un éleveur pour apprendre à Moka les bons déplacements. Dominique, secrétaire comptable passe ainsi beaucoup de ces week-ends de printemps et d'automne en province ou à l'étranger. « Un jour je l'ai emmenée à un concours de sa race et j'ai mordu à l'hameçon, raconte-t-elle. Je vois bien que Moka adore ça ! »