Stockage de déchets en Seine-et-Marne : la « poubelle de l’Île-de-France » réclame une indemnisation

Le département concentre plus de la moitié des détritus produits par l’ensemble de la région, notamment dans sa partie nord. L’occasion pour son président de demander une compensation financière.

Villeneuve-sous-Dammartin. Ici, dans le nord-ouest de la Seine-et-Marne, ECT gère la plus grande installation de stockage de déchets inertes de France. LP/Faustine Léo
Villeneuve-sous-Dammartin. Ici, dans le nord-ouest de la Seine-et-Marne, ECT gère la plus grande installation de stockage de déchets inertes de France. LP/Faustine Léo

    Élus, habitants, associatifs, tout le monde le dit : la Seine-et-Marne est la poubelle de l’Île-de-France. On ne compte plus le nombre de centres d’enfouissement officiels, existants et à construire ou encore à étendre dans le département. « Ce n’est pas dans tout le département mais surtout dans le nord de la Seine-et-Marne », corrige Mireille Lopez, présidente d’Adenca, l’Association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours.

    La militante suit les décharges depuis des années et les connaît intimement. Elle fait partie de plusieurs commissions de suivi de sites, des instances regroupant les gérants de sites Seveso ou de décharges, les services de l’État et des associations environnementales. « C’est sur un tout petit secteur du département que cela se concentre. Nous totalisons sur cette zone quatre décharges parmi les plus importantes de France », tonne-t-elle.