Des soldes à succès

Des soldes à succès

    Les allées des galeries marchandes sont loin d'être bondées, et pourtant les gérants des boutiques ont le sourire. « Le bilan est positif », assurent en choeur les responsables des centres commerciaux de Seine-Saint-Denis.

    Hier, dernier jour des soldes d'été, tous se disaient « satisfaits » de l'évolution « du chiffre d'affaires et de la fréquentation », les deux références qui leur servent de thermomètre.

    Si les clients étaient rares hier, c'est que la ruée sur les bonnes affaires a « eu lieu dès les premiers jours des soldes ». « Le client n'attend pas, assène Hervé Darracq, directeur adjoint d'O'Parinor, à Aulnay. Il veut des remises significatives dès le départ. Certaines enseignes ont bien compris que les soldes se jouent dans les quatre premiers jours. D'autres ont rectifié le tir très vite et affiché des - 50 % au bout de quarante-huit heures. »

    10 % de visiteurs en plus à Marques Avenue

    Au final, « une fréquentation en augmentation de 5 % par rapport à l'an dernier » (le centre commercial était alors en pleins travaux) et un « chiffre d'affaires à la hausse ». Même constat aux Arcades, à Noisy-le-Grand, où le bilan est « plutôt pas mal ».

    A Marques Avenue, à L'Ile-Saint-Denis, le nombre de visiteurs a grimpé de 10 %. « Après s'être beaucoup restreints en début d'année, les gens qui sont venus nous voir ont dépensé plus que d'habitude, analyse la directrice, Sylvia Lemasson. Ils se sont fait plaisir avant de partir en vacances. » Dans le contexte économique morose, « les clients se tournent vers nos magasins d'usines, réputés plus abordables », observe le responsable d'une enseigne de prêt-à-porter.  Sylvia Lemasson note aussi un nouveau facteur « déclencheur » d'achat : « Les étiquettes affichent maintenant le prix initial en boutique, celui du magasin d'usines et le prix soldé. C'est une preuve immédiate de la bonne affaire. » Hier encore, on pouvait trouver à L'Ile-Saint-Denis une veste Oxbow à 100 â?¬ bradée pour 35 â?¬, ou encore « un jean à 90 â?¬ tombé à 15 â?¬ ». « On n'a rien à plus de 39 â?¬. Forcément, ça marche ! » résume une commerçante.