Elus et riverains planchent sur le développement durable de l'aéroport

Elus et riverains planchent sur le développement durable de l'aéroport

    Un couvre-feu aérien total entre minuit et 5 heures à l'aéroport Charles-de-Gaulle, avec la réduction immédiate des mouvements entre 22 heures et 6 heures. Ou encore le plafonnement global des trafics passager et fret ainsi que la réouverture du dossier du troisième aéroport et l'assouplissement de la zone C du plan d'exposition au bruit, afin de pouvoir mieux gérer l'urbanisme et le renouvellement urbain.

    Voilà quelques-unes des 35 réponses de l'association Ville et Aéroport au récent rapport Dermagne sur le développement durable de la plate-forme Roissy-Charles-de-Gaulle.

    Ils présenteront leurs propositions à l'Elysée

    Des contre-propositions élaborées lors de tables rondes, avec le concours des associations de défense de l'environnement des départements concernés par les nuisances aériennes de Roissy (Val-d'Oise, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis).

    Objectif : présenter le fruit de cette réflexion dans le courant du mois d'avril à l'Elysée. « Car nous trouvons, estime Jean-Pierre Blazy, maire PS de Gonesse (Val-d'oise) et président de Ville et Aéroport, que le rapport Dermagne est insuffisant en matière d'environnement et de développement durable. Nous voulons l'améliorer grâce à notre travail. »

    Afin de recevoir les contributions d'acteurs concernés par ce dossier, Ville et Aéroport a créé un blog dédié à la charte de Roissy-Charles-de-Gaulle (www.villaeroport.com) sur lequel vous pourrez lire les différentes étapes de la concertation, ses comptes-rendus et l'avancement du projet.