Le pape François à l’hôpital pour des examens de contrôle

Le souverain pontife de 86 ans était déjà retourné à l’hôpital le 26 mai en raison d’un état fiévreux.

Le Pape François, ici à Strasbourg. LP/Olivier Corsan
Le Pape François, ici à Strasbourg. LP/Olivier Corsan

    Le pape François a été admis mardi à l’hôpital Gemelli de Rome pour des examens de contrôle, ont annoncé les agences italiennes. Le pape argentin, 86 ans, est arrivé à 10h40 (9h40 heure française) dans cet établissement dans lequel il avait déjà été admis fin mars pour une infection respiratoire.

    « Ce matin, le pape François s’est rendu à la polyclinique Gemelli pour subir des tests cliniques et est rentré au Vatican avant midi », a indiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans un communiqué envoyé peu avant 14h30.

    Dès le milieu de matinée, plusieurs médias italiens avaient rapporté que le pape s’était rendu pendant une quarantaine de minutes à la Polyclinique Gemelli avant de rejoindre la résidence Sainte-Marthe où il vit au Vatican.

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    Dans l’avion du retour de Hongrie, le souverain pontife avait confié qu’il souffrait d’une « pneumonie aiguë et forte, dans la partie basse du poumon », qu’il avait du mal à respirer mais qu’il voulait continuer à voyager. Le pape avait alors passé trois jours à l’hôpital à Rome avant de sortir, le 1er avril, à l’issue d’une cure d’antibiotiques.

    Le pape François a confié il y a deux semaines lors d’une interview avec la télévision hispanophone Telemundo que cette « pneumonie » avait été traitée « à temps ». « Si on avait attendu quelques heures de plus, ça aurait été bien plus grave », a-t-il affirmé.

    « Certains jours sont plus douloureux que d’autres »

    Quant à ses douleurs au genou, qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant ou à l’aide d’une canne, il se sent « beaucoup mieux ». « Certains jours sont plus douloureux que d’autres, mais cela fait partie de la récupération. »

    Le pape, dont la santé apparaît de plus en plus fragile, avait également annulé ses rendez-vous le 26 mai en raison d’un état fiévreux, qui n’avait cependant pas nécessité d’hospitalisation. Il avait repris ses activités le lendemain.



    La santé de Jorge Bergoglio, élu en 2013, alimente régulièrement les spéculations sur l’éventualité d’une renonciation à sa charge et sa succession. À ce sujet, il souffle en permanence le chaud et le froid : il a déclaré à plusieurs reprises qu’il envisagerait de démissionner (comme son prédécesseur Benoît XVI, décédé en décembre) si sa santé venait à faiblir, mais il a plus récemment dit que ce n’était pas d’actualité.

    Dans sa jeunesse, à l’âge de 21 ans, Jorge Bergoglio avait souffert d’une pleurésie aiguë et les chirurgiens avaient procédé à l’ablation partielle de son poumon droit. Il était retourné à l’hôpital le 26 mai en raison d’un état fiévreux, selon les agences Ansa et AGI.