Les Soulèvements de la Terre annoncent des « actions directes de masse » pour ces prochains mois

Le collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre prévoit sept actions dans les cinq mois à venir.

Les Soulèvements de la Terre ont dévoilé ce mardi leur calendrier pour les prochains mois. AFP / SALOM-GOMIS
Les Soulèvements de la Terre ont dévoilé ce mardi leur calendrier pour les prochains mois. AFP / SALOM-GOMIS

    Le collectif écologiste les Soulèvements de la Terre, que le gouvernement a cherché à dissoudre en vain l’an dernier, a annoncé mardi un calendrier « d’actions directes de masse » pour ces mois prochains, dont un retour à Sainte-Soline et une nouvelle mobilisation contre l’A69.

    Le mouvement a annoncé dans un communiqué « le calendrier de sa 7e saison d’actions directes de masse pour la défense des terres et de l’eau : blocages, occupations, désarmements pour les 5 mois à venir ».

    « D’avril à fin août, les rendez-vous de convergence nationale et internationale vont se succéder afin d’articuler luttes paysannes et écologistes, résistances locales et alliances pour la justice sociale », poursuit-il.

    Sainte-Soline et A69

    Ce calendrier débute par un appel à converger à proximité de « Sainte-Soline, 1 an après », du 22 au 31 mars. La commune des Deux-Sèvres avait été l’an dernier le théâtre de violents affrontements entre gendarmes et opposants aux « bassines », ces retenues d’eau dédiées à l’irrigation agricole.

    VIDEO. L’autoroute A69 entre Toulouse et Castres va-t-elle devenir une « Sainte-Soline bis » ?

    Les Soulèvements de la Terre prévoient également une mobilisation en mai à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) contre un projet de plateforme logistique ou encore un retour en juin sur le chantier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse.

    Le gouvernement avait engagé une procédure de dissolution du collectif à la suite des affrontements de Sainte-Soline. Mais le Conseil d’État lui avait infligé un camouflet en novembre en annulant cette décision. « Le Conseil d’État estime qu’aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée aux Soulèvements de la Terre », a tranché la plus haute juridiction administrative française.