558 myocardites post-vaccination Covid : ce que dit la nouvelle étude sur leurs conséquences à long terme

Pour la première fois, une étude française a analysé l’impact des myocardites après une vaccination avec un an et demi de recul. L’un de ses auteurs nous en décrypte les résultats, globalement rassurants.

Des chercheurs français ont étudié les cas de personnes âgées de 12 à 49 ans hospitalisées pour myocardite du 27 décembre 2020 au 30 juin 2022. (Illustration). LP/Arnaud Journois
Des chercheurs français ont étudié les cas de personnes âgées de 12 à 49 ans hospitalisées pour myocardite du 27 décembre 2020 au 30 juin 2022. (Illustration). LP/Arnaud Journois

    Des dizaines et des dizaines d’études en attestent : la vaccination contre le Covid-19 est efficace. Mais comme toute injection, elle entraîne aussi un risque de certains effets indésirables à l’échelle individuelle. C’est notamment le cas, depuis juillet 2021, des myocardites et des péricardites (des inflammations au niveau du cœur) avec les vaccins à ARN messager de Pfizer/BioNTech et Moderna. Jusqu’à présent, leurs conséquences possibles sur la durée étaient assez peu connues.

    Pour la première fois, une étude - publiée ce lundi soir dans la revue Jama - s’est penchée sur le long terme, à savoir 18 mois. Et elle est française. Les chercheurs sont membres du groupement Epi-Phare, qui réunit l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament. Ils ont pris en compte l’ensemble des personnes âgées de 12 à 49 ans hospitalisées pour myocardite du 27 décembre 2020 (début de la campagne de vaccination) au 30 juin 2022, date à partir de laquelle très peu de jeunes adultes ont reçu une nouvelle dose de vaccin.