Chlamydia, blennoragie, mycoplasme... attention aux maladies sexuellement transmissibles

Les infections sexuellement transmissibles (IST) se transmettent chaque année par centaines de milliers lors de rapports sexuels non protégés. Certaines, qui font leur apparition, inquiètent les spécialistes. Le point sur la prévention et les traitements.

Certaines infections ne donnent pas lieu à des symptômes, ce qui impose de multiplier les dépistages… et les précautions entre partenaires sexuels. LightFieldStudios
Certaines infections ne donnent pas lieu à des symptômes, ce qui impose de multiplier les dépistages… et les précautions entre partenaires sexuels. LightFieldStudios

    L’été approche, avec le soleil, les vacances, les rencontres amoureuses… mais aussi les infections sexuellement transmissibles (IST). Chaque année, selon les derniers chiffres de Santé publique France, près de 270 000 nouveaux cas d’infections à chlamydia sont dépistés, ainsi que 50 000 infections à gonocoque, 3 000 cas de syphilis, environ 6 000 cas d’infection à VIH, sans compter les infections innombrables liées à l’herpès, aux papillomavirus… et les cas non dépistés.

    À cette liste viennent s’ajouter de nouvelles maladies sexuellement transmissibles qui surgissent à intervalle variable, comme l’an dernier celle due à la variole du singe (monkeypox, en anglais). Par ailleurs, d’autres bactéries, comme le gonocoque, résistent de manière croissante aux antibiotiques en France et plus encore en Asie.