Draft NBA : les Spurs de Wembanyama bien placés pour recruter très fort
San Antonio disposera des 4e et 8e choix de la prochaine Draft, prévue les 26 et 27 juin prochains. Atlanta, Washington et Houston auront les trois premiers choix.
Du renfort pour Wemby : les Spurs de San Antonio ont obtenu ce dimanche les 4e et 8e choix de la prochaine Draft NBA, qui se tiendra les 26 et 27 juin prochains à New York. La loterie, ce système de tirage au sort qui est censé récompenser davantage les plus mauvaises équipes de la saison précédente, a donc été plutôt heureuse pour la franchise texane : les projections estimaient plutôt des choix au-delà de la 6e place.
La 8e place obtenue par les Spurs obéit elle aussi à un concours de circonstances assez chanceux. Elle était détenue à l’origine par Toronto, mais a été cédée à la franchise texane dans le cadre d’un transfert d’un joueur, Jakob Poeltl en 2022. Les Spurs n’avaient le droit de la récupérer que si la loterie attribuait un choix compris le numéro 7 et 10. Le tirage au sort a attribué le choix numéro 8 : pile dans la fourchette…
Le manager général de la franchise présent à Chicago pour le tirage au sort, Brian Wright, n’a d’ailleurs pas masqué son sourire. Un an après le casse du siècle, cette première place qui leur a permis d’attirer Victor Wembanyama dans leurs filets, les Spurs sont une nouvelle fois plutôt récompensés par le sort.
Bilal Coulibaly revient à Washington avec le choix numéro 2
À côté de Brian Wright, le Français Bilal Coulibaly, qui représentait sa franchise des Washington Wizards, affichait un sourire un peu plus crispé : il revient certes à Washington avec le 2e choix de la future Draft, mais il pouvait espérer mieux. Les Wizards avaient 14 % de chances de décrocher le premier choix (le maximum, à égalité avec Detroit), mais c’est Atlanta, une franchise que personne n’attendait puisqu’elle ne possédait que 3 % de chances, qui a remporté la loterie. Houston complète le podium (3e).
Au mois de juin, le premier joueur à se lever, lors de la Draft, prendra donc la direction d’Atlanta, dans l’État de Géorgie, une formation en train de se reconstruire. Ce joueur sera-t-il Français ? Dans les projections effectuées par les journalistes américains, un sport national aux États-Unis, deux basketteurs tricolores sont annoncés très haut, peut-être même choisis en première position : Zaccharie Risacher (JL Bourg-en-Bresse) et Alexandre Sarr (Perth Wildcats, en Australie) sont régulièrement cités parmi les premiers choix, en compagnie d’autres jeunes prometteurs (Reed Sheppard, Kentucky ; Stephon Castle, Connecticut ; Rob Dillingham, Connecticut ; ou encore Nikola Topic, Serbie). Pour ces deux Français, le basket est une histoire de famille : Zaccharie est le fils de Stéphane Risacher, ancien international français ; et Alexandre est le frère d’Olivier Sarr, joueur NBA, au Thunder d’Oklahoma City.
La NBA devrait encore plus parler français l’an prochain puisque 17 tricolores sont annoncés pour la prochaine Draft. L’un d’eux sera-t-il coéquipier de Victor Wembanyama à San Antonio ? Le coach des Spurs, Gregg Popovich, est réputé pour apprécier les joueurs européens, et les prochaines semaines vont servir au staff et aux dirigeants texans de se décider sur les joueurs qu’ils souhaitent cibler. Avec un dilemme : faut-il privilégier le talent pur, c’est-à-dire prendre le joueur qu’ils estiment le plus talentueux, quel que soit son profil et son poste ; ou doivent-ils essayer via la Draft de combler les manques actuels, principalement au poste de meneur et d’ailier ? Le soir du 26 juin prochain, lorsque Adam Silver, le patron de la NBA, s’avancera au pupitre pour annoncer les premiers joueurs sélectionnés par leur future franchise, il y aura probablement un peu plus de suspense que l’an dernier.
