Ligue 1 : Motta, Depay, Evra… Les plus gros tops et flops du mercato hivernal

Chaque année, le traditionnel mercato d’hiver ouvre ses portes au début du mois de janvier. L’occasion pour les clubs de Ligue 1 de tenter d’améliorer leur effectif, à leurs risques et périls… Retour sur quelques transferts marquants.

De gauche à droite, Andoni Zubizarreta, Patrice Evra et Jacques-Henri Eyraud, tout sourires après la signature du latéral gauche à l'OM en janvier 2017. L'aventure se finira brutalement dix mois plus tard après un coup de folie du joueur. AFP
De gauche à droite, Andoni Zubizarreta, Patrice Evra et Jacques-Henri Eyraud, tout sourires après la signature du latéral gauche à l'OM en janvier 2017. L'aventure se finira brutalement dix mois plus tard après un coup de folie du joueur. AFP

    Marché de correction, d’ajustement et d’opportunités, le mercato hivernal existe depuis 1997. Le 1er janvier 2024 marquera la nouvelle année, mais aussi son ouverture en France. Il permettra aux clubs d’effectuer leurs emplettes et notamment de compléter leur effectif à discrétion. Une occasion très souvent saisie par les formations les plus en difficulté, ou insatisfaites de leurs achats estivaux. Seulement, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Découvrez nos tops et nos flops des recrues du mercato hivernal en France.

    Les tops

    Memphis Depay (OL) : le lionceau grandit à Lyon

    En échec à Manchester United, Memphis Depay, alors âgé de 23 ans, débarque à Lyon en janvier 2017 pour 16 millions d’euros avec la volonté de relancer sa jeune carrière. Après des débuts poussifs, le Néerlandais parvient finalement à s’imposer et à devenir une pièce maîtresse de l’Olympique Lyonnais. L’attaquant est même nommé capitaine du club par Rudi Garcia en 2019. Il assumera pleinement son statut, emmenant les Gones en demi-finale de Ligue des champions en 2020 avec 6 buts en 8 rencontres. Ses coups de génie, à l’instar de son lob du milieu de terrain contre Toulouse (victoire 4-0) ou de son but à la dernière minute contre Paris (victoire 2-1) auront marqué l’histoire de l’OL.

    Thiago Motta (PSG) : une légende à l’italienne

    Débauché de l’Inter Milan par Carlo Ancelotti, Thiago Motta débarque au Paris Saint-Germain pour 10 millions d’euros en janvier 2012. Son vice et sa rugosité ont vite fait de lui un joueur indispensable au onze du club de la capitale. En 7 ans, l’international italien a disputé 250 matchs et remporté 19 trophées avec les Rouge et Bleu, faisant de lui une véritable légende du club et l’un des emblèmes de l’ère QSI à Paris. Il raccroche les crampons à l’été 2018 pour devenir entraîneur de la section des moins de 19 ans du Paris Saint-Germain. Il est aujourd’hui entraîneur à Bologne, en Série A.

    Dimitar Berbatov (Monaco) : la classe à l’état pur

    Comment oublier le passage de Dimitar Berbatov sous les couleurs de l’AS Monaco ? Libéré par Fulham en janvier 2014, l’attaquant bulgare débarque en Principauté pour remédier à la grave blessure au genou d’un certain Radamel Falcao. Avec sa classe et son flegme, l’ancien Mancunien éblouit le championnat de France de son talent et permet à Monaco de finir deuxième dès sa remontée dans l’élite. La saison suivante, il participe notamment à l’épopée princière en Ligue des champions, inscrivant un but importantissime en huitièmes de finale à l’Emirates Stadium contre Arsenal (victoire 1-3).

    Les flops

    Patrice Evra (OM) : un high-kick et puis au revoir

    Sur le papier, l’opération semblait intéressante. Arrivé libre à Marseille en provenance de la Juventus en janvier 2017, le latéral gauche français effectue 6 premiers mois corrects dans la Cité phocéenne, avant que tout vire au cauchemar pour l’ancien leader de l’Équipe de France. Au cours d’un échauffement en marge d’un match d’Europa League contre Guimarães en novembre de la même année, Evra est chahuté par ses propres supporters, les provoque et finit par asséner un coup de pied dans la tête de l’un d’entre eux. Expulsé avant même le coup d’envoi, « Tonton Pat » est suspendu de toutes compétitions européennes jusqu’à l’issue de la saison par l’UEFA, qui verra l’OM aller en finale de C3 (défaite 0-3 contre l’Atlético). Son contrat avec Marseille sera résilié quelques jours plus tard après 10 mois de collaboration.

    Hatem Ben Arfa (Lille) : tentative numéro sept

    Lyon, Marseille, Nice, Paris, Rennes, Bordeaux et enfin Lille. En janvier 2022, Hatem Ben Arfa tente une septième expérience en France du côté du LOSC. Après quatre mois très moyens, l’attaquant français part au clash avec son entraîneur, Jocelyn Gourvennec. Le club nordiste déclenche une procédure disciplinaire à son encontre. Il quitte les Dogues après 9 rencontres et aucun but. « Tu parles de tordu ? Alors que toi et ton président, vous êtes les plus tordus. Toi ton problème c’est l’incompétence », pouvait-on lire sur une story Instagram du joueur. Ambiance.

    Pietro Pellegri (AS Monaco) : une fragilité déconcertante

    Voici l’une des rares moins-values de l’AS Monaco depuis l’arrivée de son propriétaire russe. Débarqué en janvier 2018 en principauté pour 25 millions d’euros à l’âge de 16 ans en provenance du Torino, Pietro Pellegri était alors vu comme l’un des joueurs les plus prometteurs du football mondial. Seulement voilà, après quatre saisons, l’international italien n’a été titularisé qu’une seule fois avec Monaco, contre Grenoble en Coupe de France (victoire 0-1). Pire encore, Pellegri aura manqué 105 rencontres avec l’ASM à cause de blessures à répétition. Il enchaînera les prêts à l’AC Milan et au Torino avant d’être transféré au club turinois à l’été 2022 pour 4 millions d’euros.