Ligue des champions : les images inoubliables des exploits de Brest et Monaco

Pour leur première apparition en Ligue des champions, les Brestois ont retrouvé leur magie pour battre les Autrichiens de Sturm Graz (2-1). Les Monégasques ont, eux aussi, créé l’exploit en terrassant Barcelone (2-1).

Hugo Magnetti, fidèle du Stade brestois, a inscrit le premier but du club sur la scène européenne. (Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport)
Hugo Magnetti, fidèle du Stade brestois, a inscrit le premier but du club sur la scène européenne. (Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport)

    Soir de premières pour le Stade brestois. Premier match de Ligue des champions, premier but via Hugo Magnetti et première victoire. Au stade du Roudourou de Guingamp, où ils ont été délocalisés pour cette épopée européenne, les Bretons ont parfaitement réussi leur entrée en matière en dominant les Autrichiens du Sturm Graz (2-1). Un bel exploit pour les hommes d’Éric Roy, qui souhaitaient profiter de cet adversaire plus abordable pour s’offrir une nuit étoilée.

    À l’autre bout de la France, sur le Rocher, l’AS Monaco a été tout aussi héroïque pour venir à bout du FC Barcelone (2-1). Profitant d’une supériorité numérique acquise à la 9e minute, les Monégasques ont su se montrer patients pour inscrire le but de la victoire à la 72e grâce à George Ilenikhena. Le football français s’offre un bilan presque inespéré pour cette première journée de la phase de groupe de Ligue des champions, avec trois victoires et une défaite (Lille).

    Le scénario des deux rencontres est identique. À Guingamp comme à Monaco, la première demi-heure s’est déroulée comme dans un rêve. Au stade Louis-II, un beau pressing collectif a d’abord poussé Marc-André Ter Stegen à tenter une passe (trop) audacieuse et Éric Garcia à commettre une faute coupable sur Takumi Minamino, synonyme de carton rouge (9e). Sept minutes plus tard, Maghnes Akliouche a converti cette supériorité numérique d’une belle percussion et d’une frappe du pied gauche au premier poteau (16e).

    En Bretagne, la fête était totale également. Sur une longue touche de Kenny Lala, le ballon est revenu dans les pieds d’Hugo Magnetti à l’entrée de la surface. Le milieu de terrain ne s’est pas posé la moindre question, a contrôlé de la poitrine et décoché une superbe demi-volée du pied droit (23e). Le Roudourou, rempli des rivaux brestois, pouvait s’enflammer pour la première fois.

    Le rêve fut toutefois de courte durée. À la 28e minute, la pépite espagnole Lamine Yamal, qui a éclaboussé de son talent le dernier Euro, a égalisé en inscrivant la copie confirme du but d’Akliouche. Profitant d’une erreur de Wanderson, trop court dans son duel aérien, l’ailier de 17 ans est rentré sur son pied gauche avant d’armer une frappe décroisée qui n’a laissé aucune chance à Philipp Köhn.

    Sima et Ilenikhena en libérateurs

    Côté brestois, dans les arrêts de jeu de la première période, Edimilson Fernandez déviait une frappe manquée d’un attaquant autrichien dans son propre but.

    Mais les deux clubs français étaient en maîtrise, et ils l’ont prouvé dans le deuxième acte. C’est d’abord Brest qui a montré la voie à la 56e minute. À la réception d’une déviation de Ludovic Ajorque, Abdallah Sima a parfaitement utilisé son corps pour protéger son ballon, se retourner et tromper le gardien néerlandais Kjell Scherpen (2-1).

    Un quart d’heure plus tard, l’explosion de joue était monégasque lorsque, lancé dans la profondeur par Vanderson, George Ilenikhena battait Ter Stegen.

    Invaincu depuis le début de saison, le Barça est tombé en terre monégasque. Et c’est amplement mérité. Tout comme le succès des Brestois, qui vivront les 90 minutes de trajet retour dans une allégresse sans doute totale.