Mercato PSG : les raisons du départ de Danilo Pereira, homme fort du vestiaire, à Al-Ittihad

Après quatre saisons passées dans la capitale, le Portugais s’est engagé ce lundi avec le club saoudien d’Al-Ittihad. Après avoir appris qu’il n’entrait plus dans les plans de Luis Enrique, le défenseur ne comptait pas faire une saison blanche à Paris.

Danilo Pereira, le 19 mai 2024, lors de son dernier match disputé avec le PSG. Icon Sport/Anthony Bibard
Danilo Pereira, le 19 mai 2024, lors de son dernier match disputé avec le PSG. Icon Sport/Anthony Bibard

    Le 19 mai dernier encore, au soir de la dernière journée de Ligue 1 à Metz, il portait le brassard de capitaine du PSG. Le Portugais dirigeait alors la défense parisienne avec le petit morceau de tissu autour du biceps gauche et bouclait son 34e match de la saison, son 157e sous les couleurs rouge et bleu du club de la capitale. Danilo Pereira n’imaginait certainement pas à cette époque que son histoire avec le PSG se terminerait sur la pelouse du stade Saint-Symphorien et qu’elle ne connaîtrait pas de lendemain. Entre-temps, le mercato est passé par là, en même temps que l’opération dégraissage voulue par les décideurs parisiens et la carrière du défenseur de 32 ans (33 ans le 9 septembre) va prendre un nouveau tournant, à des milliers de kilomètres de la France.

    Après quatre saisons passées dans la capitale, l’international portugais (74 sélections) rejoint la Saudi Pro League et le club d’Al-Ittihad, dirigé par Laurent Blanc depuis quelques semaines. Un transfert bouclé dans les derniers instants du mercato saoudien qui fermait ses portes ce lundi soir. Alors qu’il demandait initialement 10 millions d’euros pour libérer Danilo, en fin de contrat en juin 2025, le PSG est finalement tombé d’accord dans la journée avec Al-Ittihad autour d’une indemnité estimée à 5 millions d’euros. Il ne manquait plus que l’aval du joueur, celui-ci est intervenu un peu plus tard. Il a ensuite passé sa visite médicale à Porto avant de s’envoler pour Riyad et parapher un contrat de deux ans.