Agressions sexuelles, harcèlement… 3 ans de prison requis contre l’ex-chef de la police municipale de Beaumont

Les plaignantes et témoins ont rapporté les mêmes propos graveleux, des claques répétées sur les fesses et des déclarations où il assurait disposer d’une totale immunité du fait de sa proximité avec la maire de l’époque. Trois ans de prison, dont deux avec sursis, ont été requis à son encontre ce vendredi. La décision doit être rendue le 21 juin.

Yannick Asquoët-Caunant, ancien chef de la police municipale de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), comparaissait devant le tribunal correctionnel de Pontoise, ce vendredi 31 mai. LP/Bénédicte Agoudetse
Yannick Asquoët-Caunant, ancien chef de la police municipale de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), comparaissait devant le tribunal correctionnel de Pontoise, ce vendredi 31 mai. LP/Bénédicte Agoudetse

    Yannick Asquoët-Caunant laisse planer un silence, secoue la tête, puis finit par lâcher : « Je ne sais pas », ou « Non ». C’est la réponse qu’a adressée au tribunal l’ancien chef de la police municipale de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) à la plupart des questions qui lui ont été posées par les juges au tribunal correctionnel de Pontoise, ce vendredi 31 mai.

    Poursuivi pour agression sexuelle, harcèlement sexuel et harcèlement moral sur plusieurs policières municipales qui étaient sous ses ordres, il risque jusqu’à cinq ans de détention. Le ministère public a requis à son encontre trois ans de prison, dont deux avec sursis. La décision du tribunal est attendue le 21 juin.