Émeutier expulsé de son logement dans le Val-d’Oise : une sanction amenée à devenir plus fréquente

Ce mercredi, un homme de 28 ans et ses proches ont ainsi dû quitter leur appartement de Deuil-la-Barre (Val-d’Oise). La préfecture veut multiplier les procédures de ce type, en s’appuyant sur une convention signée en 2018 avec les principaux bailleurs du département.

Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), ce mercredi. L’expulsion  s’est déroulée sous l’œil des policiers municipaux et nationaux. DR
Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), ce mercredi. L’expulsion s’est déroulée sous l’œil des policiers municipaux et nationaux. DR

    Il est le premier émeutier à perdre son logement social dans le Val-d’Oise mais sans doute pas le dernier. L’expulsion locative d’un jeune condamné par la justice et de ses proches, ce mercredi à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), devrait être suivie d’autres mesures du même type. « Actuellement trois procédures sont déjà engagées, et nous continuerons au fur et à mesure que les enquêtes et les identifications progressent », indique le préfet du Val-d’Oise Philippe Court.

    Dans ce cas précis, l’émeutier visé avait été interpellé sur place, dans la nuit du 29 au 30 juin, après le pillage d’un magasin Carrefour Contact et de la boutique d’un opticien place de la Nation à Deuil-la-Barre. Ce jour-là, la vitrine de la supérette avait été fracturée et un groupe de casseurs s’en était pris à l’armoire des alcools forts, tandis que juste à côté 300 à 400 paires de lunettes avaient été volées.