Taverny, c'est fini

Taverny, c'est fini

    SAINT-JEAN-D'ANGELY - SN TAVERNY : 9-5 (1-0, 4-1, 2-2, 2-2). Spectateurs : 500. Arbitres : MM. Nowak et Triquet.

    Taverny : Misdariis (1), Miart (1), Jovanovic ( 3 ) . E n t r . : Amardeilh .

    Non, le SN Taverny ne disputera pas la dix-septième saison de son histoire dans la plus haute division nationale. Sept jours après une première défaite à domicile (11-12 a.p.) qui avait largement entamé leurs chances de montée, les hommes de Marc Amardeilh ont une nouvelle fois subi la loi de Saint-Jean-d'Angély.

    Une deuxième défaite de rang face aux pensionnaires d'Elite qui marque le point final des espoirs du club val-d'oisien.

    Avec un petit but de retard sur la première manche, les Tabernaciens pouvaient légitimement espérer décrocher ce fameux match d'appui du lendemain. Mais, au final, l'expérience du pensionnaire d'Elite a fait la différence à l'issue des deux rencontres pour le moins houleuses. C'est à l'amorce du deuxième quart-temps, que le tournant de ce deuxième acte intervint. Comme un symbole, l'entraîneur-joueur Marc Amardeilh puis le capitaine Vladimir Djukic se font exclure définitivement du bassin. Sans remplacement, la deuxième expulsion obligeait les Tabernaciens à finir le match en infériorité numérique (11 e ).

    Une double peine que les joueurs de Saint-Jean n'ont pas manqué de mettre à profit en inscrivant trois buts en quelques minutes (5-1, 16 e ). Et dans cette soirée où rien ne fonctionna, le triplé du vétéran Dejan Jovanovic, pour le tout dernier match de sa carrière, passa inaperçu. Un comble.

    « Ici, personne n'a compris, pas même nos adversaires. C'est une injustice totale », fustige Julien Bourges à l'issue de la rencontre, pointant du doigt les arbitres. « Ils ont été complètement dépassés par l'ambiance », regrette-t-il. Une déception légitime car, malgré leur impressionnante série de quatorze victoires de rang en saison régulière, les Tabernaciens échouent aux portes de l'Elite, et devront repartir en N 1 l'an prochain. « C'est très difficile de jouer une saison entière sur deux matchs », concède le gardien Julien Bourges.