Une tonne de cannabis saisie dans un garage : jusqu’à 8 ans de prison
La cargaison illicite avait été découverte à Belloy-en-France (Val-d’Oise), le 16 juin 2022. Près d’une tonne de pollen de cannabis, ayant une très forte concentration de THC, avait été saisie. Six personnes ont été condamnées ce vendredi par le tribunal correctionnel de Pontoise.
Des peines de quatre à huit ans de prison ont été prononcées ce vendredi contre six hommes jugés devant le tribunal correctionnel, à Pontoise, indique l’AFP, après la découverte d’une cargaison d’une tonne de pollen de cannabis dans un garage du Val-d’Oise en juin 2022. Cette substance illicite possède une très grande concentration en THC. Valeur estimée de la marchandise : 3,7 millions d’euros.
Quatre Français et un Bulgare, âgés de 21 à 37 ans, comparaissent pour importation, transport, détention de stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs. Trois d’entre eux, vivant à Argenteuil, Attainville (Val-d’Oise) et Saint-Pierre-du-Perray (Essonne) effectuaient la transaction dans l’entrepôt au moment de l’arrivée des policiers.
Les deux autres vivant à Sofia (Bulgarie) et Paris étaient soupçonnés d’être respectivement le livreur et le guetteur dans ce trafic de stupéfiants de grande ampleur. Une sixième personne, considérée comme l’une « des têtes de réseau », a été jugée en son absence. Elle a écopé de la plus lourde peine, huit ans de prison.
114 ballots de drogue
La cargaison avait été découverte le 16 juin 2022, dans un garage à Belloy-en-France, dans la ZAC de l’Orme, grâce à un renseignement anonyme. Les policiers de l’Ofast, alors en surveillance, remarquent qu’un semi-remorque immatriculé en Bulgarie pénètre dans le garage et quitte les lieux un quart d’heure après. Puis deux camions pénètrent dans le local.
Les conducteurs ont pour mission de récupérer les 114 ballots de drogue qui viennent d’être déposés, puis de les dispatcher sur différents points de vente. C’est le moment choisi par les policiers pour interpeller les cinq hommes présents, dont le garagiste, qui a reconnu au cours de l’audience son rôle de nourrice pour éponger des dettes. Il s’est vu infliger une peine de 5 ans de prison.
Pour l’avocat de l’un des prévenus, il s’agit de « petites mains, des soldats du stupéfiant », a insisté Philippe Ohayon, comme le rapporte l’AFP. Quant aux donneurs d’ordre, ils n’ont jamais pu être identifiés durant l’enquête.
