Val-d’Oise : la «dérive criminelle» d’un étudiant accusé d’avoir tué un homosexuel

Le procès du jeune assassin présumé d’un homosexuel de 55 ans, à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise) en 2018, a débuté ce lundi avec l’examen de sa personnalité. L’audience a souligné que la défense, qui s’appuie sur des démons intérieurs de Mohamed E., est apparue tardivement.

Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise), janvier 2018. La police judiciaire débute son enquête après la découverte du corps de Michel Sollossi, tué dans son pavillon à 55 ans. LP/Frédéric Naizot
Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise), janvier 2018. La police judiciaire débute son enquête après la découverte du corps de Michel Sollossi, tué dans son pavillon à 55 ans. LP/Frédéric Naizot

    Une homosexualité non assumée, un coup de folie dicté par les démons qui l’accompagneraient depuis l’enfance… La cour d’assises s’est attachée ce lundi à cerner la personnalité de Mohamed E., un étudiant âgé aujourd’hui de 22 ans, pour tenter de comprendre ce qui l’a poussé à tuer Michel Sollossi, un homosexuel de 55 ans.

    Les faits commis le 21 janvier 2018 dans le pavillon discret de la victime à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise), après l’avoir contactée sur Internet, le conduisent à comparaître cette semaine pour assassinat et vol aggravé dans une salle d’audience où de nombreux parents et proches de la victime ont pris place.