Future prison à Noiseau : un appel d’offres lancé pour la réalisation du centre pénitentiaire de 800 places

Les candidats ont jusqu’au 5 décembre pour constituer leur dossier. Les travaux doivent débuter au dernier trimestre 2025 pour une ouverture prévue en 2027. À moins que le calendrier n’évolue en raison de « blocages », ce projet étant contesté par plusieurs riverains et élus.

Noiseau (Val-de-Marne), 14 février 2023. Des banderoles ont été déployées afin de dénoncer l'implantation de la prison sur des terres agricoles. LP/Gérald Moruzzi
Noiseau (Val-de-Marne), 14 février 2023. Des banderoles ont été déployées afin de dénoncer l'implantation de la prison sur des terres agricoles. LP/Gérald Moruzzi

    Qui assurera la construction de la future prison du Val-de-Marne, à Noiseau ? Un appel d’offres pour sa réalisation vient d’être lancé pour le compte de l’Apij (Agence publique pour l’immobilier de la justice). Ambition de cette opération : « endiguer la surpopulation carcérale », comme le contextualise la synthèse de ce projet qui a soulevé et soulève toujours des oppositions. Sollicité, le ministère de la Justice indique sa détermination « à maintenir l’objectif de début des travaux en 2025 pour une ouverture en 2027 ». Tout en précisant que « les nombreux blocages, de la part de la région notamment, sont susceptibles d’avoir un impact sur les délais ».

    Fin juin, quatre mois après la fin de la phase de concertation préalable sur ce projet, l’agence avait confirmé l’ouverture en 2027 de ce centre pénitentiaire de 800 places sur des terres agricoles situées à l’extrémité est de Noiseau. La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, favorable à de grands travaux à Fresnes, avait émis cet été l’idée de doubler la capacité de la maison d’arrêt actuellement surpeuplée. Ce afin de sanctuariser la ceinture verte dans le Val-de-Marne, y compris la plaine de Noiseau. Un scénario impossible, pour le ministère de la Justice.