Le festival We Love Green empêche le Val-de-Marne de dormir : «Les gens sont excédés»

La première soirée du festival We Love Green, dans le bois de Vincennes à Paris, avec le groupe Gorillaz, a résonné jusque dans les habitations de plusieurs communes du Val-de-Marne. De très nombreux riverains déplorent ces nuisances, alors que l’événement se poursuit ce week-end.

Paris, jeudi soir. Damon Albarn, leader de Blur et le compositeur derrière Gorillaz, a mis le feu lors de la première soirée du festival We Love Green, dans le bois de Vincennes. /Patrice Guino
Paris, jeudi soir. Damon Albarn, leader de Blur et le compositeur derrière Gorillaz, a mis le feu lors de la première soirée du festival We Love Green, dans le bois de Vincennes. /Patrice Guino

    « I ain’t happy, I’m feeling glad (Je ne suis pas heureux, je me sens content) ». Tels sont les premiers mots du célèbre morceau « Clint Eastwood » du groupe britannique Gorillaz qui était sur la grande scène du festival We Love Green, dans le bois de Vincennes ce jeudi soir. Mais de nombreux habitants des villes riveraines côté Val-de-Marne (Saint-Maurice, Saint-Mandé, Charenton-le-Pont, Vincennes) jusqu’à Alfortville et Ivry-sur-Seine pourraient les reprendre en mettant à la place : « Je ne suis pas heureux, je ne suis pas content ! »

    Pour le retour de cet événement absent les années précédentes pour cause de pandémie, les décibels ont — encore une fois — déferlé, de 22 heures à près de minuit, sur les riverains et les téléphones des élus ou de la police ont sonné pour tapages nocturnes.