Réinsertion, protection animale… À Périgny-sur-Yerres, des réfugiés politiques veillent sur la Demeure Monday

Empêcher toute nouvelle dégradation : telle est la mission confiée à Alexander (le prénom a été changé) et sa femme par les responsables du projet, alors que le site, qui doit ouvrir en 2025, a été vandalisé à plusieurs reprises. Sur le terrain, les bénévoles s’activent.

Périgny-sur-Yerres (Val-de-Marne), le dimanche 2 juin. Quand il n'apporte pas son aide sur le terrain de la future Demeure Monday, Alexander le surveille, avec l'aide de sa femme. LP/G.M.
Périgny-sur-Yerres (Val-de-Marne), le dimanche 2 juin. Quand il n'apporte pas son aide sur le terrain de la future Demeure Monday, Alexander le surveille, avec l'aide de sa femme. LP/G.M.

    Des meubles fracassés au sol, une porte de garage rendue inutilisable, de la peinture déversée ici et là comme bien triste signature… À la future Demeure Monday, ce projet en cours de réalisation devant mêler dès l’été 2025 réinsertion sociale et professionnelle de personnes récemment à la rue et protection animale, sur un terrain longtemps laissé à l’abandon à Périgny-sur-Yerres (Val-de-Marne), c’est le type de chaos que l’on ne veut plus voir.

    Pour s’en assurer autant que possible, alors que les travaux vont bon train, l’influenceuse Oli — très suivie sur TikTok et Instagram et à l’origine du projet — et Thomas Moreau, le président de YouCare, association propriétaire du site, ont cherché une solution de gardiennage pérenne. « Les casseurs, des jeunes âgés de 15-16 ans venus de Périgny et de villes voisines, ont occasionné 26 000 euros de dépenses pour réparer ce qui a été détruit ou volé, indique Thomas Moreau. En tout, ce sont en fait près de 46 000 euros de dépenses hors budget qui ont été générées. »