Val-de-Marne : la mobilisation continue devant les écoles

Les syndicats ont boycotté le comité technique de carte scolaire qui devait se tenir ce jeudi. A la place, les collectifs de parents et d’enseignants se sont mobilisés devant les écoles.

 Alfortville, ce jeudi matin. Les parents d’élèves ont formé une chaîne humaine reliant les écoles Henri-Barbusse et Jules-Grévy.
Alfortville, ce jeudi matin. Les parents d’élèves ont formé une chaîne humaine reliant les écoles Henri-Barbusse et Jules-Grévy. DR

    On ne les arrête plus. Comme tous les jours depuis le début de cette semaine, les parents et les enseignants du département se sont mobilisés pour dénoncer les fermetures de classes à la rentrée.

    Une énième mobilisation tandis que les syndicats enseignants ont boycotté comme ils l'avaient annoncé le comité technique de carte scolaire.

    Ils dénoncent les fermetures de classes supplémentaires qui doivent être entérinées par l'inspection académique lors du comité technique de repli du 15 juin.

    Une grande manifestation est d'ailleurs déjà programmée dès 9 heures devant la préfecture du Val-de-Marne. Des collectifs de parents de toutes les villes concernées ont déjà prévu de s'y rendre.

    En attendant, ce jeudi à Alfortville, c'est une monumentale chaîne humaine qui a occupé la rue entre les écoles Jules-Grévy et Henri-Barbusse.

    L'école maternelle Grévy avait été la première du département à se mobiliser contre les premières annonces de carte scolaire. Elle devait perdre une classe et la directrice, ses heures de décharges. Dans le nouveau projet de carte scolaire, la classe est sauvée.

    Le Snuipp dénonce un « jeu de chaises musicales »

    Avant de crier hourra, enseignant comme parents d'élèves et élus de la municipalité se sont immédiatement remobilisés pour défendre cette fois une classe de l'école voisine Henri-Barbusse. Sa fermeture vient seulement d'apparaître dans le projet de l'inspection.

    Le maire d'Alfortville Michel Gerchinovitz (PS) a écrit à l'inspectrice académique pour lui faire part de son « inquiétude ».

    Une « manœuvre » que le syndicat enseignant Snuipp-FSU dénonce un peu partout dans le département. Notamment au Kremlin-Bicêtre où le jeu de chaises musicales se dessine également entre les écoles Benoît-Malon et Pierre-Brossolette.

    L'inspection académique assure qu'elle prend en compte les prévisions d'effectifs et que des ajustements seront faits après comptages le jour de la rentrée.