VIDÉO. Faut-il augmenter la vitesse d’assistance électrique des VAE au-delà des 25 km/h ?

BICLOU. En France, au-delà des 25 km/h, la loi impose la coupure de l’assistance électrique des moteurs de VAE. Il est pourtant facile de contourner cette obligation légale en débridant les moteurs. Est-il raisonnable d’augmenter cette limite, comme aux États-Unis, où elle est d’une trentaine de km/h ?

    « J’ai envie d’acheter un VAE mais je n’ai pas envie de me traîner à 25 km/h. » Qui n’a pas déjà entendu cette phrase, de la part du futur cycliste, inquiet d’aller lentement. On peut d’abord lui répondre « Chi va piano, va sano », (« Qui va doucement, va sainement »). Puis rassurer tout de même ce potentiel futur acheteur de VAE : oui il est possible, comme pour les vélos, de rouler à plus de 25 km/h avec son VAE. Ce qui est interdit, c’est d’utiliser l’assistance de son moteur au-delà des 25 km/h. Débrider son VAE, c’est sévèrement puni. Et pour cause, cela transforme un simple vélo électrique en cyclomoteur. C’est donc plus qu’une simple amende, cela peut vous mener derrière les barreaux.

    Si vous avez les jambes, vous pouvez donc rouler avec un vélo musculaire, ou un VAE, à 35, 40 km/h, voire plus, mais bien sûr sans l’assistance électrique. Mais très souvent le poids du VAE et les frottements du moteur sont des freins naturels qui empêchent d’atteindre ses vitesses. Sans oublier les limitations de vitesse, notamment en ville.

    Si vous voulez profiter d’une assistance électrique au-delà des 25 km/h, il faudra investir dans un speedbike. Ce n’est pas un vélo, vous n’avez pas le droit d’utiliser les pistes cyclables. Le casque est obligatoire, il vous faut être assuré et immatriculé.