Écoles, Ehpad, prisons… à Trappes, ils offrent une seconde vie aux pianos « dans des lieux inattendus »

Depuis 2019, l’association Unissons, basée dans la commune des Yvelines, a récupéré plus de 50 pianos pour les donner à des écoles, des hôpitaux, des Ehpad et même des prisons. Une initiative qui commence à s’étendre à la France entière.

Trappes (Yvelines), le 3 juillet 2023. Sébastien stocke les pianos en attente de donation dans l'ancienne école Albert-Camus, devenue un tiers-lieu associatif. LP/Maxime Laurent
Trappes (Yvelines), le 3 juillet 2023. Sébastien stocke les pianos en attente de donation dans l'ancienne école Albert-Camus, devenue un tiers-lieu associatif. LP/Maxime Laurent

    Rendre le piano accessible à tous. Gratuitement, et librement. Pour Unissons, le défi est de taille. L’association, basée à Trappes (Yvelines), vient de franchir la barre symbolique des 50 (53 exactement) instruments donnés à des établissements d’accueil du public, majoritairement basés en Île-de-France. Un objectif qui dépasse largement les ambitions de départ de ses deux fondateurs, Marie Le Guen, 27 ans, et Sébastien Peronno, 39 ans.

    L’idée leur est venue en 2019. Sébastien est professeur de mathématiques au collège des Hauts Grillets, à Saint-Germain-en-Laye. Pianiste depuis son adolescence, il décide de faire don de l’un de ses instruments à son établissement. Un piano numérique qui trouvera sa place dans le CDI (centre de documentation et d’information), et qui « suscitera très vite un très grand intérêt des élèves », assure le musicien.