Des logements étudiants dans le centre de formation

Des logements étudiants dans le centre de formation

    Un pôle universitaire pourrait être créé à Marly-le-Roi. Certains locaux de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep) devraient en effet accueillir des étudiants. Martin Hirsch, le haut-commissaire aux Solidarités actives, qui étudie le dossier, doit se positionner courant décembre.

    L'avenir de l'établissement sera déjà discuté la semaine prochaine lors de la réunion des membres du comité technique paritaire. Les premiers étudiants pourraient s'y installer le mois prochain.

    Une convention avec le Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires (Crous) de l'académie de Versailles, qui se charge entre autres du logement des élèves, devrait même être ratifiée dans la foulée afin d'héberger des étudiants dans des chambres inoccupées de l'Injep. Au nombre de 230, elles sont disponibles depuis le mois de mai.

    160 chambres concernées

    Pas moins de 160 d'entre elles devraient être affectées aux jeunes qui suivent une formation supérieure. « Il s'agit d'une piste de travail, explique Emmanuelle Wargon, la directrice de cabinet de Martin Hirsch. Nous nous sommes en effet rapprochés de l'université de Versailles-Saint-Quentin ». Le haut-commissaire a retenu cette hypothèse en raison de la proximité de la gare, située à un peu plus de 100 m de l'établissement. Il livrera son orientation avant la fin de l'année.

    Cette réflexion fait partie du projet de refonte du site dont la vocation était de former des bénévoles, des fonctionnaires ou encore des animateurs qui encadrent et gèrent des actions en direction de la jeunesse. Les différents services doivent être transférés au ministère de la Jeunesse et des Sports, avenue de France à Paris. « A ce jour, les 79 personnes qui travaillent à l'Injep ne sont toujours pas fixées sur leur sort alors qu'elles doivent être mutées », souligne Thomas Arnace, du syndicat Sgen-CFDT. Il espère obtenir des éléments d'information sur le transfert des activités mais aussi sur les mesures de reclassement accordées au personnel début 2010. Il est cependant favorable à la nouvelle affectation du site. « Dans la région, il y a un déficit de logements pour les étudiants », reconnaît-il.