Prison de Magnanville : ce flou qui pourrait bien plomber le projet

Le maire rejette l’implantation du futur centre pénitentiaire dans sa commune des Yvelines. De son côté, la présidente de la région, Valérie Pécresse, s’impatiente, reprochant au ministère de la Justice son manque de clarté sur le terrain retenu. Si le flou persiste, elle retirera le projet des plans d’urbanisme.

Magnanville (Yvelines), ce samedi. En dépit de l'opposition des habitants et des élus, le ministère de la Justice maintient son projet de centre pénitentiaire. LP/Mehdi Gherdane
Magnanville (Yvelines), ce samedi. En dépit de l'opposition des habitants et des élus, le ministère de la Justice maintient son projet de centre pénitentiaire. LP/Mehdi Gherdane

    Les mots sont choisis, les propos, feutrés, mais derrière les formules de politesse, des tensions se font jour entre l’État et les élus au sujet de la future prison de Magnanville (Yvelines). C’est notamment l’emplacement précis du centre pénitentiaire de 700 places, attendu pour 2027-2028, qui pose problème.

    Dans sa toute dernière version du Schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif), sorte de plan d’urbanisme géant pour l’aménagement de l’Île-de-France pour les prochaines années, les services de la région ont posé une petite pastille sur un terrain.