Yvelines : le conducteur de la Clio transportait 1,2 kg de cannabis

Cet homme de 23 ans a été condamné, lundi par le tribunal correctionnel de Versailles, à une peine de 18 mois de prison avec sursis.

 Illustration d’un douanier
Illustration d’un douanier LP/Farida Chadri

    Le péage de Saint-Arnoult est une des zones les plus fréquentées par les automobilistes mais aussi par les trafiquants de drogue. Une nouvelle preuve en a été apportée ce lundi avec la condamnation d'un homme de 23 ans par le tribunal correctionnel de Versailles, à une peine de 18 mois de prison avec sursis. Il comparaissait après avoir été interpellé, durant la nuit de jeudi dernier sur l'autoroute à la hauteur de Longvilliers, avec 1,2 kg de résine de cannabis.

    Il est une heure du matin sur l'autoroute A 10 ans dans le sens Paris Province, lorsque les douaniers tentent d'intercepter une Renault Clio qui refuse de s'arrêter. Ils sont contraints d'utiliser leur herse. Mais la petite voiture continue sa course et le conducteur jette des paquets de drogue par la fenêtre. Quelques centaines de mètres plus loin, le véhicule s'immobilise sur le bas-côté et le conducteur prend la fuite à pied dans les bois. Le jeune homme rejoindra néanmoins la gendarmerie dans la matinée pour se constituer prisonnier.

    Son permis de conduire était annulé

    Cet habitant de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) revenait de Grigny (Essonne) après avoir passé quelques jours chez ses parents. Dépendant au cannabis, il en a profité pour faire des achats en grande quantité, pour ne manquer de rien à son retour en Province. Il roulait dans la voiture de sa petite amie alors que son permis de conduire venait d'être annulé pour conduite sous l'emprise de stupéfiants et de l'alcool.

    « Je fume entre six et dix joints par jour, je suis totalement addict. J'ai essayé d'arrêter mais c'est très difficile », pleure-t-il dans le box de la salle d'audience. Le procureur a requis une peine de prison ferme estimant que la justice n'avait pas « pour vocation d'aider les gens qui ont des problèmes de santé. » Il a estimé que le jeune homme ne comptait pas fumer ce kilo de résine mais qu'il avait l'intention de le revendre dans le Puy-de-Dôme. L'avocat du prévenu a rappelé que son client souffrait de toxicomanie et pensait, promesse d'embauche à l'appui qu'il pourrait devenir « quelqu'un de bien. » Avec ce sursis, le tribunal lui a donc laissé une dernière chance.