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Les journalistes de "La Topette" ont révélé que certains élus d'Angers avaient voté des crédits à une associations qu'ils avaient co-fondée.
Les journalistes de "La Topette" ont révélé que certains élus d'Angers avaient voté des crédits à une associations qu'ils avaient co-fondée.
Hans Lucas via AFP

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Financements suspects à Angers : l’ombre d’un conflit d’intérêts

Où va l'argent

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La région Pays de la Loire et la ville d’Angers ont-elles financé indirectement une association dont sont pourtant membres des élus de ces collectivités ? Ce dossier, révélé par le journal angevin « La Topette », pourrait embarrasser la porte-parole de Valérie Pécresse et un proche d’Édouard Philippe.

L’affaire agite le milieu politique angevin depuis la fin 2020 : le 13 novembre, la présidente de région Christelle Morançais faisait voter une subvention de 150 000,00 € sur trois ans à l’association Espérance banlieues Pays de Loire, une structure à la pédagogie conservatrice qui chapeaute via une autre association appelée « le Gouvernail » deux écoles primaires privées et hors contrat, l’une à Angers, l’autre au Mans, totalisant 45 élèves. À l’échelle nationale, le réseau Espérance banlieues, fondé en 2012 et largement financé par des mécènes et autres piliers du CAC 40, compte 17 écoles implantées dans les quartiers sensibles et moins d’un millier d’élèves. À Angers, les parents déboursent environ 450 € par an par enfant, le reste étant là encore apporté par des grandes entreprises : « Valeo, BASF, le Crédit mutuel, la Société générale ou encore BNP Paribas, dont le directeur territorial est bénévole au Gouvernail », précisent nos confrères de La Topette.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne